Un communiqué attribué à Aqmi a été publié le 20 septembre sur le web. Le texte dénonce "le lâche crime perpétré par un raid aérien de représailles après le cuisant échec (infligé) par les moudjahidine à l’armée mauritanienne, agent de la France de Sarkozy".
Il accuse l’armée mauritanienne d’avoir tué deux femmes et blessé un homme, des civils selon Aqmi, et d’avoir menti en accusant l’une de ces femmes d’être l’épouse d’un de ses "moudjahid" (combattant).
"Nous disons à l’agent de la France Mohamed Ould Abdel Aziz (président mauritanien) que le bombardement des innocents désarmés et la guerre que tu mènes par procuration à la place de la France est une folie et le sang des deux femmes martyrs (...) ne restera pas impuni", affirme le communiqué. Au Mali, des témoins et des élus ont affirmé que des civils avaient été tués (deux femmes) et blessés (quatre hommes) dans ce raid.
L’armée mauritanienne a formellement démenti le bombardement de cibles civiles. Une source militaire mauritanienne avait seulement évoqué la mort dans un raid aérien d’une femme présentée comme "l’épouse d’un terroriste".
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