La deuxième session ordinaire 2009 / 2010 du Parlement au niveau du Sénat a été clôturée jeudi soir 8 juillet à Nouakchott sous la présidence de M. Ba Mamadou dit M’baré, président de cette chambre. La clôture a eu lieu en présence d’un certain nombre de membres du gouvernement.
A cette occasion, le président du Sénat a prononcé le discours suivant : " C’est un grand plaisir pour moi de procéder dans quelques instants avec vous, à la clôture de la deuxième session ordinaire de l’année 2010 de notre Parlement. Au cours de cette session, nous avons eu à étudier et à adopter une vingtaine de projets de lois aussi importants les uns que les autres dans la vie de notre pays. J’en citerai en guise d’exemples : 1er : Le projet de loi d’habilitation autorisant le gouvernement, en application de l’article 60 de la Constitution, à ratifier par ordonnance l’accord signé avec le Fonds arabe de développement économique et social pour le financement du projet de réseau de distribution d’eau dans la ville de Nouakchott. Ce projet est important à plus d’un titre car à terme, il permettra de disponibiliser l’eau en quantité suffisante dans tous les quartiers de Nouakchott où vit environ le tiers de la population totale de notre pays. 2ème: Le projet de loi relatif à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique. Avec ce projet, on renforcera la qualité de notre enseignement supérieur, particulièrement dans les domaines scientifiques qui sont aujourd’hui le parent pauvre de notre système éducatif. 3ème et dernier exemple : le projet de loi portant code d’hygiène. En codifiant l’hygiène dans notre pays et en créant des structures de contrôle de qualité, on cherche surtout à faire de la prévention pour la protection du consommateur en contrôlant la qualité des produits alimentaires et pharmaceutiques qui inondent notre marché. La réussite de cette session parlementaire constitue un aspect saillant de l’oeuvre globale de reconstruction nationale que connaît actuellement notre pays dans tous les domaines : politique, économique, culturel et social sous la conduite de son excellence Mohamed Ould Abdel Aziz, président de la république. La clarté et la pertinence du programme politique que le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz a présenté au peuple mauritanien lors des élections de juillet 2009 lui a permis d’être élu au premier tour. Ce même programme a été présenté à nos partenaires au développement lors de la table ronde des 22 et 23 juin 2010 organisée à Bruxelles et a également convaincu nos amis les bailleurs de fonds et ils nous ont apporté leur soutien politique et leur soutien financier afin de réaliser ledit programme malgré la conjoncture internationale difficile. Nous avons obtenu, au-delà de nos espérances, une enveloppe de 3,2 milliards de dollars américains pour la période 2011 - 2013. Ce franc succès est pour tout le peuple mauritanien sans exclusive. Nous devons donc tous oeuvrer pour le développement économique et social de notre pays. Aussi, je renouvelle mon appel au dialogue et au travail concerté afin de barrer la route au terrorisme et aux autres défis qui menacent notre pays ; et cela dans le seul but de préserver l’unité nationale qui a besoin des bras et des idées de tous ses fils. Je crois au génie de notre peuple, en sa capacité de résoudre tous ses problèmes et de réunir les conditions de paix sociale entre toutes ses composantes dans un climat de stabilité politique et sociale et surtout d’oeuvrer pour le bien être de nos citoyens. Le Parlement mauritanien vient d’enregistrer deux succès en retrouvant les sièges que nous avons perdus dans les organisations parlementaires internationales : - L’U.I.P (Union interparlementaire) dont le siège se trouve à Genève ; - Le second est L’A.P.F (Assemblée parlementaire de la Francophonie). Non seulement nous avons retrouvé notre fauteuil mais surtout nous avons retrouvé notre poste au sein du bureau de cette Assemblée. C’est à ce titre, accompagné d’une importante délégation parlementaire, que j’ai assisté aux travaux de la Régionale Afrique de l’APF qui s’est tenue à Dakar les 5, 6 et 7 juillet 2010. C’est en application des dispositions de l’article 52 de la Constitution et de l’article premier du Règlement intérieur du Sénat, que je déclare close la 2ème session ordinaire de notre Parlement. Je vous remercie ".
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