En appelant à la rescousse le désormais général N’Diaga Dieng, le président Mohamed Ould Abdel Aziz savait bien ce qu’il faisait. Malgré les cris de désapprobation de ceux qui ignorent tout des compétences hors norme de ce brillant officier supérieur de la gendarmerie nationale...
...le président de la République a prouvé qu’il avait raison par les résultats obtenus, en si peu de temps, par le général N’Diaga Dieng. Sur les routes interurbaines et dans la ville de Nouakchott, tout le monde a remarqué que quelque chose a changé. Des gendarmes peu envahissants mais surtout efficaces contrôlent les véhicules de nuit, contribuant ainsi à améliorer sensiblement le climat de sécurité du pays. Sur les routes nationales, les avis concordent : fluidité de la circulation et sensation d’être plus en sécurité. Ce n’est pas sans raison qu’un analyse politique a écrit ces mots pleins de bon sens, au lendemain de la désignation de N’Diaga Dieng à la tête de l’Etat – Major de la gendarmerie nationale : « Après un bref purgatoire, l’ancien colonel directeur général de la Douane, est soudain propulsé sur les feux de la rampe au secrétariat du ministère de la défense. En bon soldat, il a su maître l’art militaire académique au pas de la politique.» Militaire avant tout, avec l’art consommé des questions de sécurité et de gestion des hommes, le Général N’Diaga Dieng a aussi une bonne réputation au Brakna, et particulièrement dans son fief de Boghé où ses actions de bienfaisance ne se compte plus. Nous qui le connaissons si bien, sans l’avoir jamais rencontré, savions qu’il est l’homme capable de redresser la situation de la gendarmerie nationale. C’est pourquoi, à travers les colonnes de notre journal, nous n’avions cessé de réclamer son retour aux affaires. Un appel qui a été, heureusement, entendu par le président Mohamed Ould Abdel Aziz répondant ainsi au fameux concept de « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ».
Source : Journal Houmoum-Ennass
|