Le général William Ward chef du commandement militaire américain pour l’Afrique (Africom) en visite à Alger a estimé mercredi 25 novembre que le terrorisme continue d’être une menace pour le Maghreb et la région du Sahel. "Les activités terroristes et criminelles dans le Maghreb et la région du Sahel continuent d’être une menace pour toute la région et au delà de celle ci"...
...a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse.
Le général, qui a été reçu auparavant par le président Abdelaziz Bouteflika et par chef d’état-major de l’Armée le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, a précisé qu’il devait également s’entretenir avec des officiels civils et militaires algériens sur "les possibilité d’assistance" pour l’Africom dans la lutte contre le terrorisme.
"Les Etats-Unis ont toujours été et demeurent déterminés à travailler avec ces gouvernements (du Maghreb et du Sahel) et à les assister dans la lutte contre le terrorisme pour assurer la stabilité en Algérie et dans la région", a-t-il dit.
"Nous soutenons le rôle de l’Algérie et nous apprécions (son) leadership dans le traitement des questions régionales relatives à la sécurité et à la lutte antiterroriste", a-t-il ajouté.
Il a précisé que l’aide américaine sera essentiellement axée sur l’assistance et la formation des troupes africaines pour combattre le terrorisme. Le général a par ailleurs écarté tout projet de transfert "dans le futur prévisible" en Afrique du quartier-général de l’Africom, basé actuellement à Stuttgart en Allemagne.
"Il n’y a pas de plans pour transférer le quartier général (QG) de l’Africom en Afrique.
Le QG demeurera en Allemagne dans le futur prévisible", a-t-il dit. Créé en 2007, l’Africom est essentiellement destiné à superviser les activités antiterroristes dans le Sahel et le Maghreb, région dans laquelle Washington redoute une éventuelle implantation à grande échelle d’Al Qaïda d’Oussama Ben Laden.
Washington avait envisagé d’installer sur le territoire africain le QG de l’Africom mais plusieurs capitales africaines, dont Alger et Lagos, ont refusé d’accueillir cette force.
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