La France sera représentée mardi 1er septembre par son secrétaire d’Etat à la Coopération, Alain Joyandet, aux cérémonies du 40e anniversaire de l’arrivée au pouvoir de Mouammar Kadhafi, a annoncé lundi le ministère des Affaires étrangères. Lors de sa visite, qui durera deux jours, le secrétaire d’Etat inaugurera mercredi "l’hôpital de Benghazi...
...à l’équipement duquel la France a contribué", a ajouté le porte-parole du Quai d’Orsay, Eric Chevallier. La rénovation de l’hôpital de Benghazi, deuxième ville du pays, faisait partie des promesses d’aide humanitaire des Français lors de la résolution en 2007 de l’affaire des infirmières bulgares, emprisonnées en Libye après avoir été accusées de la contamination d’enfants par le virus du sida. A la demande du colonel Kadhafi, la France a mené une opération de "réhabilitation" de cet établissement, avec "la fourniture d’équipements", une "assistance technique" via l’affectation à Benghazi d’un expatrié, et un jumelage avec l’hôpital public de Marseille (sud de la France), a-t-on précisé dans l’entourage d’Alain Joyandet. "On a dépensé beaucoup d’argent" afin de transformer cette "structure gigantesque de 1.000 lits jamais opérationnels" en hôpital de "200 à 250 lits qui le seront grâce à notre investissement", a-t-on ajouté de même source, sans vouloir en préciser le montant exact. Pour les cérémonies du 40e anniversaire, Tripoli avait de prime abord annoncé la présence du président Nicolas Sarkozy mais l’Elysée avait rapidement démenti. Les festivités de mardi se déroulent sur fond de polémique, après le tollé suscité par l’accueil triomphal à Tripoli d’Abdelbaset Ali Mohamed al-Megrahi, condamné pour l’attentat de Lockerbie (270 morts) et récemment libéré par l’Ecosse pour raisons médicales.(Afp)
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