M Mohamed Abdellahi Ould Boukhary le nouveau ministre de la communication et des relations avec le parlement a reçu récemment les représentants de plusieurs associations de la presse mauritanienne. Les représentants du Regroupement de la Presse Mauritanienne (RPM) ont été à cet effet reçus par le ministre en milieu de journée du 18 août.
Le RPM qui compte une vingtaine de titres, les plus réguliers ainsi que les sites internet les plus actifs, ont soumis au ministre leurs préoccupations relatives à l’application de la loi sur la presse qui a défini pour la première fois au pays qui est journal et qui est journaliste, ainsi que la mise en place de l’aide à presse, le problème de la carte sur de presse et la libéralisation de l’audiovisuel. Dans ses réponses, le ministre a promis d’étudier les questions soulevées et affirmé que l’Etat s’attelle à une reforme globale qui touchera touts les secteurs dans la transparence et la rupture avec les pratiques néfastes. Les journalistes ont également soulevé leur mécontentement face au traitement de choix réservé aux medias d’Etat et surtout à la presse étrangère en matière de communication et de publicité .Des organes de la presse étrangère (et étrange) débarquent souvent en Mauritanie et obtiennent des recommandations gabegiques qui leur permettent de racler des sommes colossales alors que le medias nationaux crèvent de misère. Certains des médias étrangers ont élu domicile en Mauritanie -sans carte de séjour, la réciprocité est-elle possible ?- et sifflent, tels des aspirateurs dernier cri, tout l’argent mauritanien destiné à la communication. Tout simplement parce qu’ils sont étrangers, et que les décideurs ont un complexe d’inferiorité et de soumission vis-à -vis de l’étranger.
Les médias mauritaniens sont ainsi, en train de devenir, des parias chez eux !
Peshmergas : terme péjoratif qui désigne les journalistes vénaux
|