Le président du HCE entame à Selibaby, une tournée dans quatre régions    
10/04/2009

Le général Mohamed Ould Abdel Aziz président du Haut Conseil d’Etat (HCE) a entamé par Selibaby, capitale de la wilaya (région) du Guidimagha, une tournée qui le conduira dans trois autres capitales régionales : Tidjikja, Atar et Nouadhibou. Le président du HCE est arrivé l’après-midi du 10 avril Ã  Selibaby où il a prononcé un discours lors d’un meeting populaire tenu à partir de 18 h GMT.



Le discours était traduit en Soninké et en Pulaar (langues nationales) au fur et à mesure, mais sa diffusion a été interrompue un moment, sur la Télévision de Mauritanie et n’était pas diffusé non plus en direct, sur Radio Mauritanie.

Le général Ould Abdel Aziz a évoqué dans son discours les problèmes de la région du Guidimagha et les solutions qu’il compte leur apporter.

Il a évoqué les contraintes liées au système éducatif, aux infrastructures sanitaires, à la gabegie qui caractérise l’administration mauritanienne, au chômage, et le peu d’intérêt accordé -toujours selon le général- aux ressources animales, qui fait que la Mauritanie "importe la valeur de 60 millions de dollars en produits laitiers" malgré la richesse de son cheptel.
Le général Ould Abdel Aziz a imputé ces situations «aux accumulations héritées de l’ancien pouvoir et des régimes qui l’ont précédé».

Il a appelé les populations du Guidimagha à Å“uvrer pour «l’émergence d’une Mauritanie nouvelle qui ne sera pas celle des groupuscules ou des individus, où l’administration sera humble et au service du citoyen Â». Et d’ajouter : «Ce sont ces groupuscules qui empêchent les mauritaniens de se réconcilier. Je leur dis que le retour en arrière est impossible et qu’il n y a pas de perspective en dehors de l’élection du 6 juin Â».
«Ces groupes ont détourné les ressources du peuple. Des dossiers sont disponibles les concernant. Ils établissaient des budgets fictifs qu’ils volaient et maintenant, ils sont en train de faire des mises en scène», a indiqué le président du HCE en allusion aux dirigeants de la mouvance anti-putsch mauritanienne.
«La Mauritanie n’est pas un pays pauvre. C’est même un pays riche, mais qui a été mal géré. Aujourd’hui, le peuple tient à ce que ses ressources soient bien gérées», a conclu le général Ould Abdel Aziz, avant de donner la parole aux ministres qui l’accompagnent pour réagir aux doléances des populations et s’engager devant elles, à les résoudre, leur enjoignant cependant, l’ordre, de ne pas être trop prolixes dans leurs interventions.
C’est le ministre de l’hydraulique Mohamed Lemine Ould Aboye qui succédera au Général Ould Abdel Aziz à la tribune, pour déclarer que son département va mener «des études sur les eaux superficielles» en vue de dégager un potentiel hydrique pour trouver -en toute vraisemblance- une solution aux problèmes d’eau de la région.
Par la suite, Ould Aboye, plutôt perplexe, s’est mis à énumérer les infrastructures hydrauliques du Guidimagha, dont certaines, ont été réalisées, il y a quelques années.

 


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