L’Assemblée nationale mauritanienne a adopté mercredi 17 décembre la loi de finances 2009. Cette loi de finances comprend une dotation budgétaire de deux milliards d’ouguiyas destinée à organiser un scrutin présidentiel en 2009. Les sessions de l’assemblée nationale convoquées par le général Ould Abdelaziz chef de la junte sont boycottés par les parlementaires opposés au coup d’Etat.
Le gouvernement mis en place par les militaires après le putsch du 6 août va organiser le 27 décembre ce qu’il appelle "des états généraux de la démocratie", journées de concertation qui doivent notamment fixer la date de cette présidentielle. L’opposition au putsch a réaffirmé en début de semaine qu’elle n’y participerait pas et exige toujours le rétablissement de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi dans ses fonctions du premier président démocratiquement élu du pays. Le général Ould Abdelaziz président du Haut Conseil d’Etat (HCE-junte) s’est engagé devant la communauté internationale à libérer le président démocratiquement élu , placé en résidence surveillée à «Lemden», au plus tard le 24 décembre.
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