La commission de communication du Front National pour la défense de la Démocratie a appris des sources carcérales de Dar Naïm que des groupes de prisonniers d’ordre commun se livrent à des agressions et harcèlements contre le Premiers Ministre constitutionnel et ses co-détenus.
Ces derniers agissent -apparemment - sur instigeation des putschistes déterminés à persévérer dans un règlement de compte politique avec ses adversaires. Le Front National pour la Défense de la Démocratie saisit l’opinion nationale et internationale de ces agissement graves et affirme qu’il :
-rend les putschistes, et particulièrement leur chef le général démis, Mohamed Ould Abdel Aziz, seuls responsables du traitement dont les leaders du front font l’objet ; -appelle l’ensemble des organisations des droits de l’homme nationaux et internationaux à assumer leur responsabilité dans la dénonciation des pratiques dictatoriales dont les putschistes font preuve ; -s’engage à poursuivre le combat jusqu’au retour à la légalité constitutionnelle incarnée par le Président élu Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheïkh Abdallahi.
Le général reconnaît avoir incité les députés à la conspiration : «Nous leur avons dit, à plusieurs reprises, qu’il faut renverser le Président.» C’est en ces termes odieux que le général demis Mohamed Ould Abdel Aziz a avoué son intention préméditée de renverser le régime constitutionnel. Ceci atteste, une fois encore, les informations précédemment livrées par le Président de la Républiques et qui font état de l’implication des chefs de la junte putschiste dans des affaires qui ne relèvent pas de leurs compétences délaissant ainsi leurs véritables et seuls devoirs qui sont : la défense de l’intégrité territoriale et la sécurité nationale. Ces déclarations du général confirment effectivement et de façon indubitable que le coup d’Etat du 06 Août dernier est un crime exécuté avec préméditation et conspiration. Alors ceci requiert des forces vives plus de mobilisation afin d’accélérer l’échec inévitable du coup d’Etat. En cette occasion, Le FNDD rappelle que toute solution de la crise actuelle passe, forcément, par le retour immédiat du Président élu Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheïkh Abdalahi à l’exercice de ses fonctions constitutionnelles.
Le Palais du congrès interdit au FNND La junte militaire a refusé officiellement d’autoriser la location du Palais du congrès dont la demande a été formulée depuis quelques jours par le Front National pour la Défense de la Démocratie. Cette mesure injustifiée exprime l’incohérence et l’injustice caractérisant les comportements inacceptables des putschistes. En effet, il y a moins d’une semaine, le Palais du congrès avait abrité une manifestation orchestrée par le général et présidée par le colonel Misgharou, et au cours de laquelle les leaders du Front anti-putschistes ont été victimes de diffamation et de calomnie. Cette dualité qui se traduit à travers la politique « un poids deux mesures » dont n’en pâtissent que les leaders du FNDD suscite, aujourd’hui, plus d’une question sur les prétentions de respect du régime des généraux décidés à poursuivre leur combat contre la légitimité constitutionnelle et ses partisans. C’est dans cette logique que la junte a, récemment, organisé tous ses meetings, entre autres, à Rosso puis à Zouérate dans les espaces publics qui sont, pourtant, interdits aux forces politiques constituant le Front National pour la Défense de la Démocratie en vertu d’une mesure arbitrairement prise par le Ministère de l’Intérieur.
Nouakchott, le 26 Novembre 2008 Front National pour la Défense de la démocratie
Commission de Communication
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