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 Informée par ses structures déconcentrées dans les wilaya et les moughataa ainsi 
que par les partis politiques qui l’ont interpellée sur des déplacements 
massifs, la CENI a rendu public un communiqué dans lequel elle déclare que "ces 
pratiques constituent une violation flagrante des dispositions de l’article 94 
de l’ordonnance no 289-87 du 20 octobre 1987 qui énoncent que: ""sont électeurs 
tous les citoyens mauritaniens des deux sexes âgés de 18 ans accomplis, 
jouissant de leurs droits civiques et politiques et inscrits sur la liste 
électorale et pouvant justifier d’une durée de résidence dans la commune d’au 
moins six mois. Cette dernière condition n’est pas applicable aux fonctionnaires 
et agents de l’Etat mutés dans la commune dans les six derniers mois"".
 La 
CENI, poursuit le communiqué, "de par sa mission telle que définie par les 
dispositions de l’article 6 de l’ordonnance 2005-12, considère ces pratiques 
irrégulières et de nature à compromettre la sincérité du scrutin. Aussi, 
attire-t-elle l’attention sur la nécessité de trouver une solution au problème 
de certaines populations non communalisées, obligées de ce fait de se déplacer 
en masse dans les communes voisines pour se faire recenser en vue de participer 
au vote". Ces déplacements remettent en cause certains équilibres qui méritent 
d’être pris en considération, dit encore le communiqué de la CENI qui annonce 
qu’une lettre à ce sujet a été adressée au gouvernement afin de prendre les 
mesures appropriées pour trouver une solution à ces deux questions importantes à 
plus d’un titre.
 AMI
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