Les principales puissances occidentales ont affiché leur parti pris flagrant en faveur d’Israël depuis le déclenchement de ses opérations militaires sanguinaires et criminelles contre les palestiniens. Toutes appellent le Hamas à cesser ses tirs de roquettes artisanales...
...qui ne font pas de victimes. Et aucune des puissances occidentales n’a osé appeler à l’arrêt des bombardements israéliens aveugles qui tuent les femmes, les enfants et les handicapés. L’ONU qui n’a plus un gramme de crédibilité depuis fort longtemps et qui est en fait un instrument entre certaines mains a demandé au Hamas de cesser ses tirs de roquettes sur Israël, sans demander à ce dernier de cesser d’envoyer ses bommes tirées par des navires, des avions de chasse et des hélicoptères ou d’arrêter son offensive terrestre lancée avec des chars le 17 juillet. Des pays arabes participent également à la conspiration visant à briser la résistance héroïque du peuple palestinien à l’occupation, au blocus, au massacre et au racisme. La palme du cynisme revient à cet titre à l’Egypte du maréchal Al Sissi qui fait des propositions humiliantes de cessez le feu et cache à peine un penchant machiavélique à participer à l’offensive israélienne. En dépit de tout cela, le Hamas résiste à l’une des plus grandes armées du monde et lui inflige des pertes censurées par les medias israéliens supposés libres et professionnels : Mon œil ! En Mauritanie les Autorités n’ont pas déçues. Le ministère mauritanien des affaires étrangères et le parti au pouvoir (UPR) ont publié des communiqués condamnant l’agression israélienne et les Mauritaniens sensibles aux causes islamiques descendent dans la rue pour exprimer leur solidarité avec Gaza.
Une grande marche a été organisée à cet effet vendredi après-midi 18 juillet à Nouakchott, en solidarité avec la population de Gaza.
Les leaders politiques et acteurs associatifs participant à cette marche, la deuxième en une semaine, ont dénoncé l’attaque israélienne qui a fait plus de 230 morts parmi les civils et des centaines de blessés.
Au cours de ce rassemblement, les manifestants ont scandé des slogans appelant au soutien et à la défense du peuple palestinien face à l’agression nazie, ignoble, abominable, criminelle et sanguinaire de l’armée d’occupation israélienne.
Plus de 300 Palestiniens ont été tués depuis le début des attaques aériennes et terrestres israéliennes dans la bande de Gaza, une explosion de violence qui a incité le secrétaire général de la coquille vide dénommée «l’ONU», Ban Ki-moon à annoncer une visite samedi 19 juillet dans la région.
Ban Ki-moon a annoncé une drôle d’initiative pour "montrer sa solidarité avec les Israéliens et les Palestiniens et les aider, en coordination avec les acteurs régionaux et internationaux, à mettre fin à la violence et à trouver une solution" au conflit, a indiqué devant le Conseil de sécurité le secrétaire général adjoint pour les affaires politiques, Jeffrey Feltman. De la vraie langue bois. Heureusement que le peuple palestinien à ses roquettes ! C’est peu face aux F16, mais c’est suffisant face aux poltrons.
Depuis samedi, 11 Palestiniens ont été tués par Israël portant à 307 le nombre total de victimes palestiniens au 12e jour de l’opération israélienne contre l’enclave palestinienne.
Vendredi soir, trois membres d’une même famille ont péri dans un raid aérien sur le sud de l’enclave palestinienne, peu après que huit autres personnes, également membres d’une même famille, ont été tuées par un obus de char sur leur maison à Beit Hanoun (nord), ainsi que quatre enfants âgés de deux à 13 ans dont deux frères, par des obus de chars dans l’est de la bande de Gaza, selon le porte-parole des services d’urgence locaux, Achraf al-Qoudra.
Plus tôt dans la journée, trois adolescents, âgés de 12 à 16 ans, ont été tués par des tirs de chars israéliens près de Beit Hanoun tandis que cinq personnes, dont un bébé de cinq mois, périssaient sous les tirs israéliens à Rafah.
Selon le Centre palestinien pour les droits de l’Homme, basé à Gaza, les civils représentent plus de 80% des victimes de l’offensive, lancée par Israël pour faire cesser les tirs de roquettes du Hamas, qui contrôle l’enclave.
Au moins 2.200 Palestiniens ont également été blessés depuis le début du conflit le 8 juillet.
A Gaza, le nombre de déplacés a presque doublé en 24 heures, pour atteindre 40.000 personnes, selon l’agence de l’ONU dans cette bande de terre de 362 km2 où s’entassent dans la misère 1,8 million d’âmes soumises à un blocus israélien depuis des années. Le Programme alimentaire mondial espère pouvoir y distribuer de la nourriture à 85.000 personnes dans les prochains jours.
70% des secteurs de Gaza étaient privés d’électricité.
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