Les habitants de la capitale sont totalement désemparés chaque fois qu’un éclair s’illumine dans le ciel, qu’un nuage se forme. C’est la peur de voir le ciel pleuvoir, en raison des conséquences de ce phénomène ...
... sur le trafic auto et la circulation des personnes et des biens ainsi que de l’effervescence des moyens de transports, de l’enclavement de certains quartiers de Nouakchott et de l’encerclement d’habitants par les eaux.
C’est également la psychose des odeurs nauséabondes, de la prolifération de l’environnement propice à la multiplicité des microbes dangereux.
Pour ces raisons, les habitants de Nouakchott trouvent que la tombée des pluies représente à leurs yeux une source de grande nuisance, tant que le système d’assainissement de ces eaux n’arrivera pas à garantir une salubrité de la ville ainsi qu’à épargner à la capitale tout ce qui peut perturber la vie quotidienne à chaque précipitation.
A ce sujet, le reporter de l’AMI a contracté, le directeur de l’assainissement M. Ahmed Ould Weddadi qui a précisé que les autorités concernées avaient mis par le passé un plan global pour affronter ces problèmes consécutifs à la pluies au niveau de la capitale, exécuté en collaboration avec plusieurs parties, sous la présidence de la wilaya de Nouakchott, et composé de représentants du ministère de l’hydraulique et de l’assainissement, de la garde nationale et de la protection civile.
Il a souligné, par ailleurs, qu’en vertu du plan précité, une mobilisation de tous les moyens nécessaires a été entreprise pour assurer le succès d’aspiration et d’évacuation des eaux des différents lieux de la capitale, soulignant que le département de l’hydraulique et de l’assainissement a offert les moyens à sa disposition à cette fin avec l’ouverture de canalisations de l’ancien réseau au niveau des carrefours BMD, Boubacar Alpha et boulangerie Salam pour contribuer à libérer ces zones des eaux.
" Conscient de la nécessité de créer des infrastructures durables pour limiter les difficultés et les pertes annuelles consécutives aux précipitations, le ministère a réalisé une étude sanctionnée par la nécessité de la mise en place d’un plan pilote d’assainissement à Nouakchott ", ajoute Weddady.
Le directeur a souligné que cette étude a fixé les priorités en la matière et que le département oeuvre à mobiliser les ressources nécessaires pour mettre fin à ce problème avec la prise en compte de la grande extension de la capitale et de la nature des sols qui sont affectés par les pluies mêmes par les petites averses.
De son côté, le directeur régional de la protection civile, M. Mohamed Vall Ould Mohamed, a indiqué que sa structure ne s’attendait pas à ce qui est arrivé, précisant que l’eau de pluie a paralysé la vie publique dans la capitale, notamment dans les marchés, les routes, les écoles soulignant que la protection civile reste toutefois optimiste pour surmonter cette situation grâce à l’expérience appréciable de ses hommes dans ce domaine.
Il a souligné également que les autorités se penchent actuellement sur la mise en place des dernières dispositions d’un plan global pour affronter cette situation en particulier avec l’augmentation attendue des moyens.
Il a indiqué par ailleurs que ses éléments utilisent actuellement 3 citernes pour aspirer les eaux de pluie de plusieurs endroits des moughataa de la capitale, considérés comme étant les plus affectés, précisant que les équipes ont commencé le travail très tôt mardi en particulier à Tevragh-Zeina.
’’ Une réunion s’est tenue mardi sous la présidence du wali adjoint M. Mohamed Tiyib Ould Ebbe, au cours de laquelle il a affirmé la nécessite de poursuivre les opérations avec les moyens disponibles soit 11 citernes répartis sur les moughataa selon les priorités avec une concentration d’ouverture des principaux accès, de désenclaver les marchés, les hôpitaux ainsi que pour assurer une fluidité du trafic routier’’, souligne-t-il.
Le correspondant de l’AMI a constaté au cours de sa ronde dans les quartiers de la capitale le degré des impacts de cette situation sur la vie des citoyens avec des eaux qui ont inondé de nombreuses routes, des places publiques ; ce qui a paralysé beaucoup de services et s’est répercuté sur les prix des transports qui ont doublé avec la rareté des liquidités et la hausse des prix de la viande et des légumes
Ami
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