Les émigrés subissent le calvaire en Europe dû parfois à la rigueur du climat et quelquefois aux dures conditions de séjour. Ce mardi 09 avril à l’aéroport de Roissy, un jeune homme a été découvert, mort dans le train d’atterrissage d’un boeing 767 de la compagnie Camair à l’aéroport, ...
... révèle France Bleu. Selon les premiers éléments de l’enquête diligentée à cet effet, « la victime semble être âgé entre 15 et 17 ans », note le Figaro.fr. La même source note que cette victime serait « probablement mort de froid ». Une information qui reste à confirmer. «Lors du contrôle visuel de l’appareil, on a remarqué la présence d’un homme, plutôt jeune, de type africain, non identifié, qui était décédé dans le train d’atterrissage », indique une source judiciaire en charge du dossier. En attendant les résultats de l’autopsie qui seront livrés ce 10 avril, selon la justice, le malheureux «Africain mineur» perd sa vie en allant certainement rejoindre ses parents ou peut-être faire ses études ou encore à la recherche du bien-être. Dans tous les cas, l’enquête en cours révèlera l’identité et les raisons de la présence de cet «Africain » en France. Cela faisait "au moins trois ans" qu’un tel drame ne s’était pas produit à Roissy, souligne une source aéroportuaire. Ce drame vient s’ajouter à un autre survenu dans le centre de rétention de Perpignan. Un mexicain s’est crevé l’œil à l’aide d’un stylo jusqu’à atteindre son cerveau ce 04 avril dernier. Il s’apprêtait à rédiger une demande d’asile politique lorsque, subitement, une idée lui est venue de mettre fin à ses souffrances pour s’être opposé cinq fois de suite à des expulsions forcées. Malgré son hospitalisation, il se trouve toujours dans le coma. Pour refuser l’humiliation, cet homme n’a pas trouvé mieux que ce geste d’une violence extrême. La revue Cimade qui donne l’information, renseigne que « parmi les 60 000 personnes enfermées chaque année en rétention, cet acte de dernier recours n’est malheureusement pas isolé ». Selon notre source, « nombre d’automutilations, de grèves de la faim, voire de suicides comme celui de cet homme roumain retrouvé pendu dans sa cellule du centre de rétention de Nîmes le 13 août 2011 » sont monnaie courante en Europe. Ces solutions extrêmes résultent de la surveillance accrue des migrants prisonniers faute de papiers. Les droits de migrants sont de plus en plus bafoués en France avec des dispositifs très coercitifs. Les juges interviennent de moins en moins dans la défense de ces personnes dont le seul tort est de bouger à la recherche du bien-être où qu’elles peuvent le trouver dans les coins du monde. Ibou Badiane
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