L’Association Multiculturelle pour un Avenir Meilleur (AMAM), malgré son jeune âge, est en passe de devenir parmi les plus en vue de la place. Née le 13 mars 2012, AMAM que préside Mme Oumou Souleymane Kane, est en train de forger son image dans le concert des Ong qui milite pour l’amélioration des conditions de vie des populations...
...déshéritées mais aussi s’active dans la formation des jeunes filles pour leur insertion dans la vie active.
Animée d’une volonté manifeste de contribuer sensiblement à assurer un avenir meilleur aux populations, AMAM, affiche de grandes ambitions. Ses objectifs principaux sont notamment la sensibilisation, la formation, la promotion et la protection à travers l’alphabétisation fonctionnelle par le maniement des langues nationales dans la formation et la vulgarisation. Cette sensibilisation se matérialise également par l’éveil de consciences pour lutter contre les violences faites aux femmes, la promotion de leurs droits, de l’abandon des mutilations génitales féminines, des mariages précoces et forcés mais aussi la lutte contre les violences conjugales et domestiques. Egalement, AMAM s’active dans la prise en charge des victimes du genre, la promotion de la santé de la reproduction, contre le Sida et les MST.
Au niveau culturel et social, AMAM organise des activités sportives et culturelles et contribue à l’amélioration des conditions de vie à travers la création d’activités génératrices de revenus au profit des populations nécessiteuses. C’est dans ce sens qu’elle a organisé une session de formation en GERME1 (Gérer mieux votre entreprise) au profit des femmes ainsi que d’autres formations aux petits métiers. A en croire la présidente de l’Ong Mme Oumou Kane, «nous faisons avant toute action, un travail d’investigation pour identifier les besoins des populations que nous accompagnons aussi après chaque session de formation». En un mot, «nous faisons le diagnostic communautaire». L’Ong encourage en outre l’éducation des filles qu’elle protège contre les mutilations génitales féminines.
Animée par des hommes et des femmes pour la plupart des enseignants, des experts financiers, des assistants sociaux, des techniciens en santé pour ne citer que ceux-là soucieux du devenir des populations, AMAM a organisé pour son baptême de feu, une soirée pour la collecte de fonds au profit des réfugiés maliens et orphelins. Une activité sponsorisée par l’UNFPA et la CUN. Elle a aussi participé au festival «Nous les Femmes » organisé par la fondation Thiédel Mbaye où elle a mis à la disposition de cette dernière, 10 machines à coudre pour femmes en guise de contribution. A l’occasion de la journée de l’enfant (16 juin), AMAM a soutenu l’Ong AISER (Association pour l’insertion et le soutien des enfants de la rue) qui a offert des gadgets et autres effets aux enfants. Tout comme elle a organisé et pris entièrement en charge la cérémonie de fin d’année 2012 de l’école El Ihlass de Dar El Beida. L’Ong a distribué des prix d’encouragement, du matériel didactique aux 5 premiers de chaque classe soit 40 élèves au total.
Dans le cadre humanitaire, AMAM a participé à l’action de la «marmite du partage» qui distribue des repas aux pauvres populations à l’occasion du mois béni de ramadan. D’ailleurs, dans son approche globale, l’Ong s’autofinance pour cultiver l’esprit de participation et de partage. Elle envisage à cet effet, l’organisation d’une soirée multiculturelle à laquelle prendront part les artistes mauritaniens notamment ceux au talent caché.
Ibou Badiane
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