Interpellation des présumés meurtriers de la petite Zeinebou   
24/12/2014

Les présumés meurtriers de la petite Zeinebou mint Abdellahi  (photo) ont été interpellés la soirée du 23 décembre à Nouakchott rapporte mercredi  plusieurs medias mauritaniens en ligne citant des sources sécuritaires. Le meurtre atroce de cette  fillette violée et brulée vive...



...a été commis au milieu de la journée du 22 décembre dans le populeux département d’Arafat  (sud-est de Nouakchott).
La fillette âgée de 10 ans avait quitté le domicile familial pour se rendre à une école coranique quand elle fut entrainée par des criminels dans une cour inhabitée où elle a subi le supplice  qui a emporté sa vie en dépit des efforts menés par la suite par des médecins pour la sauver.
«Quatre suspects dans le meurtre de Zeinebou sont en détention au commissariat de Arafat3  et la police fera une communication dans la journée », précise une source qui suit ce  dossier,  qui a une nouvelle fois, soulevé l’indignation des nouakchottois après une série de meurtres similaires.
  Aucune indication n’a été donnée sur les circonstances de l’interpellation des  présumés meurtriers de la petite Zeinebou, native d’Angola  de père mauritanien et de mère angolaise.
C’est l’utilisation du téléphone de la victime qui a permis à la police en avril 2013 d’interpeller les meurtriers d’une jeune fille mère d’un enfant  Penda Sogué retrouvée morte, violée et défigurée dans une maison abandonnée dans la  moughtaa de Riyad à proximité d’Arafat .
Ses trois meurtriers dont un taximan l’avaient prise du «carrefour Madrid» . Après leur sinistre forfait, l’un d’eux a continué à utiliser le téléphone de la victime.
La suite est connue et les meurtriers qui «travaillaient» en groupe et avaient  commis plusieurs viols sans meurtres,  ont écopé il y a quelques mois,  d’une condamnation à la peine de mort, peine, dont l’application est suspendue en Mauritanie .
Quelques mois après, en novembre 2013, les nouakchottois ont été particulièrement choqués par le viol et le meurtre par un maçon de Khadji Touré une fillette de 7 ans au quartier Cité plage.
Après son forfait le meurtrier père de 4 enfants  a transporté sa victime dans un sac qu’il a jeté dans l’océan atlantique.
En aout 2010, c’est la ville de Nouadhibou qui fut  secouée par l’indignation suite à un meurtre d’un genre nouveau pour les Mauritaniens.
Un vieil homme a été en effet, découpé en rondelles par des étrangers et des morceaux de son corps ont été éparpillés dans la ville.
L’enquête a révélé qu’il s’agissait d’un crime rituel en relation avec les croyances animistes des étrangers résidants à Nouadhibou.
Mais la palme de l’horreur revient incontestablement au tueur en série des femmes vivant seules à Nouakchott  dont il fracassait les cranes au marteau avant d’en abuser sexuellement. 
Arrêté le 4 aout 2008 après le meurtre de trois femmes,  il a dit aux enquêteurs qu’il a voulu pratiquer ce qu’il a vu dans des films.
Ces meurtriers et bien d’autres, parmi lesquels, le sadique d’Atar un vendeur de gravier  qui a assassiné en avril 2013  trois enfants  parce qu’ils ont touché à ses ouailles de solitaire,  vivent tous aujourd’hui en prison,  après avoir ôté  bien des vies.



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