Les travaux d’un séminaire régional sur les méthodes et mécanismes de protection et d’assistance aux victimes et des témoins, organisé par le ministère de la justice en collaboration avec l’Office des Nations Unies pour la lutte contre la Drogue et le Crime organisé, ont démarré, mardi à Nouakchott.
Les participants à cette rencontre, de 3 jours, auront à suivre des exposés portant dans leur ensemble sur la protection des témoins et l’assistance des victimes et les lois internationales relatives aux actes criminels. La rencontre a pour objectif l’échange des points de vue, d’expertises et d’expériences entre les acteurs judiciaires et sécuritaires dans les pays du sahel sur les méthodes et mécanismes de protection et d’assistance des victimes et témoins. Dans son mot d’ouverture, le ministre de la justice M. Sidi Ould Zeine a indiqué que le combat des pays du sahel contre le crime organisé en général, et le terrorisme en particulier, nécessite la coordination permanente et la synergie d’efforts de tous ces pays, soulignant que l’Etat a disponibilisé tous les moyens nécessaire pour que le secteur de la justice joue pleinement son rôle dans l’opération de construction et de développement, et a crée les conditions propices pour qu’il soit indépendant et capable à faire face aux défis. De son côté, la représentante résidante du PNUD Mme Coumba Mar Gadio a loué cette rencontre, considérant qu’elle est un espace d’échange de points de vue sur les handicapes qui entravent le travail de la justice, en vue d’y chercher les solutions adéquates de manière participative. Elle a, en outre, exprimé la disponibilité de son institution à fournir l’appui et l’assistance aux pays du sahel dans leur lutte contre le terrorisme et dans la protection des victimes et témoins. Quant au représentant régional de l’Office des Nations Unies pour la lutte contre la Drogue et le Crime M. Pierre Lapaque, il a passé en revue les lois internationales relatives à la criminalité transfrontalière, tout en soulignant la disponibilité de l’ONU à assister les Etats dans l’application de ces lois. Les représentantes de l’ONUFEMME, et de la délégation des Nations Unies au Mali ont, tour à tour, évoqué des questions se rapportant aux conséquences des crimes sur les franges vulnérables, mettant l’accent sur l’importance de protéger les témoins de ces crimes et de fournir l’assistance aux victimes. L’ouverture s’est déroulée en présence des ministres de la défense nationale, et de l’intérieur et de la décentralisation, de la commissaire aux droits de l’homme et à l’action humanitaire, du procureur général près la cour suprême et du bâtonnier de l’ordre national des avocats.
AMI
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