Un colloque sur le thème : ’’huiles végétales’’, organisé à l’initiative du projet de promotion de graines d’acacia, localement connues sous l’appellation ’’ Touga’’, s’est ouvert jeudi au centre de vulgarisation environnementale du Banc d’Arguin à Chami, wilaya de Dakhlet-Nouadhibou.
La rencontre vise à faire profiter des recherches scientifiques dans la valorisation des produits végétaux pour garantir l’augmentation de la production en ressources naturelles et la création d’opportunités d’emploi au profit des populations locales.
Prennent part à cette réflexion, de deux jours, des experts mauritaniens, tunisiens, français et congolais venus pour étudier les moyens de valoriser les graines d’acacia, notamment par la mise en place des coopératives féminines responsables de la cueillette du fruit de cet arabe, largement répandu en Mauritanie.
Le secrétaire général du ministère de l’environnement et du développement durable, M. Mohamed Abdallahi Salem Ould Ahmedoua, a loué le rôle que joue le projet en charge de la promotion des graines d’acacia, touga, en matière de valorisation des arbres producteurs d’huile en Mauritanie.
Il a rappelé que les régions du Sahel et du Maghreb Arabe sont bourrées d’arbres producteurs d’huile qui sont encore inconnus et pour plupart non exploités.
Ould Amedoua a expliqué que d’autres arbres producteurs d’huile restent jusqu’ici inconnu à l’instar de l’acacia, du jujubier et d’autres variétés en dépit de leur importance économiquement.
A son tour, le professeur Mohamed Baba Saeed, coordinateur du projet a fait un exposé sur les divers arbres producteurs d’huile.
Il a rappelé que ce projet s’intéresse aux fruits d’autres arbres producteurs d’huile comme le jujubier, le pain de singe dans le cadre de mise sur pied d’un cadre commun associant la recherche scientifique et les besoins nationaux en matière de mise à disposition d’opportunités de travail et d’avantage de valeur pour la production naturelle nationale.
Quant au directeur du Parc national du Banc d’Arguin, Me. Ali Ould Mohamed Salem, il a salué l’organisation de cette manifestation scientifique dans cette aire qui abrite un patrimoine scientifique riche et varié.
Il a, ensuite, indiqué que les retombées du projet auront des incidences positives en matière de lutte contre la pauvreté en Mauritanie.
Ont assisté à la cérémonie d’ouverture, le Hakem de Chami, le directeur des aires et du littoral au ministère de l’environnement et du développement durable, en plus de plusieurs personnalités scientifiques intervenant dans le domaine.
AMI
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