Les prix des hydrocarbures liquides ont connu mercredi 3 novembre une augmentation de 3,9 ouguiya pour le litre du gaz oïl et de 4,3 pour l’essence. Cette augmentation intervient moins d’un mois après l’augmentation constatée le 14 octobre dernier.
M. Cheikh Ould Abdallahi Ould Bedda, directeur des hydrocarbures au ministère de l’énergie et du pétrole a indiqué que cette augmentation est due à la montée des prix du brut sur le marché international et expliqué que l’augmentation des prix des hydrocarbures est soumise à des facteurs dont les plus importants sont la fluctuation des prix dans les marchés financiers et dans les pays voisins. Le directeur des hydrocarbures a fait remarquer que les prix des hydrocarbures sont appelés à augmenter ou diminuer à tout moment et on ne peut pas convoquer chaque fois la presse à cet effet surtout que le citoyen voit sur son petit écran l’augmentation de leurs prix dans le monde par conséquent, il n’a pas besoin d’être avisé sur ce plan. Répondant à une question sur l’accélération du rythme d’augmentation des prix des hydrocarbures sur le marché local, le directeur a relevé que les services du ministère surveillent au quotidien les prix des hydrocarbures et leurs fluctuations et agissent en conséquence".
Il a estimé que " la nouvelle approche diffère de l’ancienne. C’est ainsi que nous sommes soumis aux prix des marchés mondiaux. Lorsqu’ils baissent, nous baissons et lorsqu’ils montent nous montons ". Elémentaire, mon cher Watson !
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