Le Premier ministre Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdhaf a annoncé mercredi 23 juin à Bruxelles que la Mauritanie a obtenu des engagements des bailleurs de fonds pour un montant de 3,2 milliards de dollars. Le Premier ministre a précisé, juste après la séance du mercredi...
...que ce qui a été convenu dépasse largement les 2,8 milliards de dollars demandés par la Mauritanie. Il a remercié les partenaires au développement pour leur soutien au projets et leur accompagnement des programmes de développement, s’engageant à poursuivre les réformes institutionnelles et économiques engagées en Mauritanie. A son tour, M. Christian Lefler, représentant de la Commission Européenne, s’est réjoui de ce que les partenaires se soient tous réunis pour accompagner la Mauritanie dans ses efforts pour consolider la démocratie, améliorer la gouvernance et faire avancer le développement économique et social du pays. La Commission européenne dit-il, est consciente que le processus des réformes est bien engagé, mais que beaucoup d’efforts doivent encore être accomplis pour permettre à la Mauritanie de continuer à progresser sur la voie de la bonne gouvernance tout en améliorant la compétitivité et le dynamisme de son économie et, surtout, les conditions de vie de ses citoyens. C’est justement en pleine conscience de ces défis que l’Union européenne, a décidé il y a environ six mois de pleinement rétablir sa coopération avec la Mauritanie, après la crise de 2008 - 2009 a-t-il ajouté. M. Christian s’est ensuite félicité que la reprise des relations ait pu se concrétiser dans la première réunion du dialogue politique dans le cadre de l’Article 8 de l’Accord de Cotonou, qui s’est tenue le 7 juin à Nouakchott. L’UE espère que ce dialogue pourra être régulier et franc et que des questions importantes d’intérêt politique mutuel pourront y être abordées. Nous sommes conscients que la Mauritanie a besoin du soutien de ses partenaires, pour qu’elle puisse remplir les engagements et les objectifs qu’elle s’est fixée dans des différents domaines soulignant toutefois, que les objectifs de cette Table Ronde sont différents de ceux que pourrait avoir un Groupe Consultatif. Il a noté que les partenaires ne sont pas réunis seulement pour exprimer leur soutien aux différents projets de développement du pays ou de répondre au programme d’investissement du Gouvernement. Nous sommes aussi réunis, a-t-il fait remarquer, pour discuter avec la Mauritanie de questions politiques et de gouvernance, qui ont été à la base des crises institutionnelles des dernières années dans le but d’aider la Mauritanie à en éviter la résurgence. A cet égard, selon lui, le Dialogue inclusif national et les réformes institutionnelles préconisées par l’Accord de Dakar sont un point important d’échange. Il a émis le souhait d’échanger sur les nouveaux défis sécuritaires de la Mauritanie et dans l’ensemble de la région du Sahel. Les participants à la table ronde ont suivi mardi 22 juin des exposés sur les différents domaines politique, économique et social ainsi que sur les réalisations en matière de démocratisation de la vie politique, la redynamisation des programmes d’appui à la bonne gouvernance, les instances de régulation et de contrôle ainsi que sur le rôle croissant de la société civile et l’adhésion de la Mauritanie à plusieurs conventions internationales, etc. Les travaux de la table ronde ont été marqués par la présence remarquable et à des niveaux importants des bailleurs de fonds arabes et internationaux. La Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire Socialiste a été représenté par le responsable de la coopération au comité populaire général pour la communication étrangère (rang de ministre), M. Mohamed Taher Hamouda Sayala. Le Dr. Jassem Al Mana’i, directeur du Fonds Monétaire Arabe (rang de ministre) a représenté cette institution au moment où, le Dr. Moundher El Qarqouri a représenté le Fonds Arabe de Développement Economique et Social. M. Madani Tall, directeur des opérations de la Mauritanie et de certains pays africains à la Banque Mondiale a représenté cette institution financière internationale et Mme Patricia Alonso Gamo a assisté au nom du Fonds Monétaire International.(AMI)
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