Mauritanie-Sénégal : Accord sur les pêches artisanale et industrielle   
15/04/2009

Le Sénégal et la Mauritanie ont signé récemment un accord bilatéral de pêche qui permettra à 300 pirogues sénégalaises de poursuivre la pêche artisanale dans les eaux mauritaniennes, rapporte la presse sénégalaise parue le 15 avril à Dakar.



Selon ces sources, l’accord qui impose aux pêcheurs sénégalais de débarquer 15 pc de leurs captures en Mauritanie a été signé à Nouakchott par la commission mixte des professionnels de la pêche artisanale de la fédération nationale des pêches de Mauritanie et du conseil national interprofessionnel de la pêche artisanale au Sénégal (Conipas).

L’accord de pêche liant les deux pays est renouvelable tous les trois ans. Toutefois, constatant que les débarquements obligatoires en Mauritanie n’ont pas été respectés, les professionnels ont désigné un sous-comité qui sera chargé de planifier les débarquements des pirogues sénégalaises, d’assister les pêcheurs pour l’accomplissement des formalités et d’organiser la commercialisation des 15 pc de captures débarquées, a-t-on précisé.

Dix autres licences étaient également accordées au Sénégal, pour les bateaux de pêche industrielle, réservées exclusivement à la capture du thon.

Au terme de leur rencontre les responsables de la pêche dans les deux pays ont, par ailleurs, réitéré leur ferme volonté de lutter contre la pêche illicite et les mauvaises pratiques enregistrées dans ce domaine d’activité.

Cet accord permet de franchir de grands pas sur le plan de la coopération bilatérale dans le domaine des pêches entre Dakar et Nouakchott qui ont également une coopération multilatérale à travers la commission sous régionale ouest-africaine.

En marge d’une réunion de cette structure tenue à Dakar, ministre mauritanien des pêches et de l’économie maritime Hassena Ould Ely, avait écarté tout problème entre son pays et le Sénégal au sujet des arraisonnements de pirogues appartenant aux pêcheurs sénégalais.

«Il n’y a pas de problèmes particuliers entre les pêcheurs sénégalais et les gardes côtes mauritaniens Â», a-t-il déclaré, précisant, dans le même contexte, «qu’il arrive parfois que les pêcheurs sénégalais violent les règles en matière de pêche et il faut qu’ils s’expliquent».


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