Les travaux d’une session de formation sur le développement du partenariat entre les secteurs public et privé, organisée par le ministère des affaires économiques et du développement en collaboration avec la Banque Mondiale, ont débuté lundi matin à Nouakchott.
Quatre jours durant, les participants suivront des exposés relatifs à la stratégie du développement sectoriel, à la gestion, au partage des risques, aux opportunités de la réussite du partenariat et aux projets similaires dans plusieurs pays. A cette occasion, le chargé de mission au ministère des affaires économiques et du développement, M. Moctar Ould Mohamed Yahya, a indiqué que cette formation rentre dans le cadre de l’assistance technique fournie par la Banque Mondiale pour préparer le projet d’appui à la Zone Franche de Nouadhibou et la compétitivité dont sa composante (développement du partenariat entre les secteurs public et privé en Mauritanie) constitue l’une des priorités de l’action du gouvernement. Il a ajouté que la promotion du partenariat entre les deux secteurs est stratégique et fondamentale car elle vise à développer des infrastructures économiques modernes garantissant l’accélération de la croissance économique et la réhabilitation des installations existantes qui répondent aux besoins des populations et des acteurs économiques. Le chargé de mission a loué l’assistance fournie par le groupe de la Banque Mondiale aux secteurs prioritaires dans notre pays, indiquant qu’elle reflète l’importance et le niveau de la coopération, basée sur la confiance, entre la Mauritanie et cette institution financière internationale. Il a également remercié la Banque Africaine de Développement pour l’appui constant qu’elle fournit à la Mauritanie et dont les résultats positifs ont contribué à la réalisation des objectifs du développement dans notre pays. Quand au représentant résident de la Banque Mondiale à Nouakchott, M. Gaston Songo, il a indiqué que la Mauritanie a entrepris depuis quelques années des réformes pour améliorer le climat des affaires à travers la création d’une zone économique franche à Nouadhibou pour attirer les acteurs économiques nationaux et internationaux en vue de financer et promouvoir les infrastructures importantes dans le domaine du développement . M. Songo a enfin dit que la présente session favorisera la création d’un partage de responsabilité entre l’état et les acteurs du secteur privé.
AMI
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