Le Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a félicité le peuple mauritanien à l’occasion de l’avènement du 53ème anniversaire de l’indépendance nationale, de l’organisation des...
... échéances législatives et municipales et pour l’atmosphère qui a marqué la campagne électorale préparant ces échéances. Dans une réponse à une question posée après le vote par le reporter de l’Agence Mauritanienne d’information (AMI), le Chef de l’Etat a déclaré vouloir tout d’abord féliciter le peuple mauritanien pour l’avènement du 53ème anniversaire de l’indépendance nationale et de l’organisation des échéances législatives et municipales et pour l’atmosphère qui a marqué la campagne électorale préparant ces échéances et qui traduit la maturité et la responsabilité du peuple mauritanien. "Je réaffirme ici, dit-il, que les élections sont une opportunité pour l’ancrage de la démocratie dans notre pays, mais malheureusement elles ont pris beaucoup de retard, ce qui toutefois revient, comme vous savez, à notre souci de favoriser la participation de tous. Nous avons ouvert la voie, deux ans durant, au dialogue avec tous les partis politiques pour que tous s’orientent vers la participation, ce que nous estimons particulièrement important et nécessaire pour l’ancrage de la démocratie. Grâce à Allah, cela a été couronné par la participation de la plupart des formations politiques. C’est ainsi que 67 partis politiques ont pris part à ces échéances dont 45 participent à la fois aux parlementaires et aux municipales et 22 aux parlementaires uniquement, ce qui est en soi un grand succès pour la démocratie en Mauritanie. Dans une réponse à une question d’Al Jazeera, le Chef de l’Etat a indiqué que la chose qu’il dit aux partis boycottant les élections est que premièrement il n’y a aucune raison à ce boycott car la porte était largement ouverte, deux ans durant, pour le dialogue et la concertation afin de garantir la participation de tous. "Nous continuons encore, poursuit-il, à demander à ces derniers de comprendre que la démocratie c’est les élections et on ne peut la promouvoir ni l’ancrer sans la participation de tous. Et je pense que celui qui veut la démocratie et parle de transparence et n’accepte pas de participer aux élections, n’est pas en mesure de contribuer à l’ancrage de la démocratie dans le pays car, somme toute, l’arbitre c’est le peuple et il ne peut jouer ce rôle qu’à travers le scrutin et le choix de ceux qu’il veut investir comme ses représentants". "De toute façon la voie du dialogue reste toujours ouverte. Au dernier moment, nous avons demandé à ces partis prenant part aux élections en perspective et le Premier ministre leur a adressé une invitation, chaque parti à part, pour une rencontre. Certains ont accepté, d’autres ont refusé malheureusement pour des raisons qui les concernent. Quoi qu’il en soit nous respectons les positions de ces formations politiques mais nous croyons en définitive que celui qui va gouverner le pays sera celui que le peuple choisira c’est lui qui détermine le poids des partis politiques et celui qui n’accepte pas cet arbitrage ne peut se prévaloir de la qualité ni de la prétendue majorité qui n’existe en fait que dans son propre esprit. De même, le recours à l’arbitrage des urnes n’est pas le monopole de notre pays mais un usage dans le monde entier. Et celui qui n’accepte pas le jugement des urnes peut être considéré comme hors du jeu démocratique et par conséquent ne peut exiger ou se prévaloir d’un outil dont il s’est exclu lui-même". Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a souligné que l’organisation de ces échéances est une victoire pour le peuple mauritanien et représente un ancrage pour la démocratie dans le pays relevant que le gouvernement a pris toutes les mesures pour permettre la participation de tous et 67 partis politiques ont participé et seuls 9 ont boycotté. "Je pense malheureusement que les tenants du boycott ont raté une occasion très importante car ceux que le peuple désignera par son vote auront un mandat de cinq (5) ans et ceux qui ont boycotté pour des raisons qui sont leurs et que nous respectons, ne pourront pas participer au dialogue politique ni faire entendre leurs voix à l’Assemblée nationale". Enfin, dans sa réponse à une question à la Chaine "Al Alem" au sujet des garanties de la transparence, le Président de la République a précisé que "cette question doit être adressée au président de la CENI qui est seule concernée par la supervision des élections, l’Etat s’occupant seulement de veiller au déroulement des opérations de vote dans un climat de sécurité marqué par l’ordre et la discipline".
AMI
|