Ould Abdel Aziz souligne que la garantie de la transparence est de la responsabilitĂ© de la CENI   
23/11/2013

Le Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a félicité le peuple mauritanien à l’occasion de l’avènement du 53ème anniversaire de l’indépendance nationale, de l’organisation des...



...  Ă©chĂ©ances lĂ©gislatives et municipales et pour l’atmosphère qui a marquĂ© la campagne Ă©lectorale prĂ©parant ces Ă©chĂ©ances.
 Dans une rĂ©ponse Ă  une question posĂ©e après le vote par le reporter de l’Agence Mauritanienne d’information (AMI), le Chef de l’Etat a dĂ©clarĂ© vouloir tout d’abord fĂ©liciter le peuple mauritanien pour l’avènement du 53ème anniversaire de l’indĂ©pendance nationale et de l’organisation des Ă©chĂ©ances lĂ©gislatives et municipales et pour l’atmosphère qui a marquĂ© la campagne Ă©lectorale prĂ©parant ces Ă©chĂ©ances et qui traduit la maturitĂ© et la responsabilitĂ© du peuple mauritanien.
 "Je rĂ©affirme ici, dit-il, que les Ă©lections sont une opportunitĂ© pour l’ancrage de la dĂ©mocratie dans notre pays, mais malheureusement elles ont pris beaucoup de retard, ce qui toutefois revient, comme vous savez, Ă  notre souci de favoriser la participation de tous. Nous avons ouvert la voie, deux ans durant, au dialogue avec tous les partis politiques pour que tous s’orientent vers la participation, ce que nous estimons particulièrement important et nĂ©cessaire pour l’ancrage de la dĂ©mocratie.
 Grâce Ă  Allah, cela a Ă©tĂ© couronnĂ© par la participation de la plupart des formations politiques. C’est ainsi que 67 partis politiques ont pris part Ă  ces Ă©chĂ©ances dont 45 participent Ă  la fois aux parlementaires et aux municipales et 22 aux parlementaires uniquement, ce qui est en soi un grand succès pour la dĂ©mocratie en Mauritanie.
 Dans une rĂ©ponse Ă  une question d’Al Jazeera, le Chef de l’Etat a indiquĂ© que la chose qu’il dit aux partis boycottant les Ă©lections est que premièrement il n’y a aucune raison Ă  ce boycott car la porte Ă©tait largement ouverte, deux ans durant, pour le dialogue et la concertation afin de garantir la participation de tous. "Nous continuons encore, poursuit-il, Ă  demander Ă  ces derniers de comprendre que la dĂ©mocratie c’est les Ă©lections et on ne peut la promouvoir ni l’ancrer sans la participation de tous. Et je pense que celui qui veut la dĂ©mocratie et parle de transparence et n’accepte pas de participer aux Ă©lections, n’est pas en mesure de contribuer Ă  l’ancrage de la dĂ©mocratie dans le pays car, somme toute, l’arbitre c’est le peuple et il ne peut jouer ce rĂ´le qu’à travers le scrutin et le choix de ceux qu’il veut investir comme ses reprĂ©sentants".
 "De toute façon la voie du dialogue reste toujours ouverte. Au dernier moment, nous avons demandĂ© Ă  ces partis prenant part aux Ă©lections en perspective et le Premier ministre leur a adressĂ© une invitation, chaque parti Ă  part, pour une rencontre. Certains ont acceptĂ©, d’autres ont refusĂ© malheureusement pour des raisons qui les concernent.
 Quoi qu’il en soit nous respectons les positions de ces formations politiques mais nous croyons en dĂ©finitive que celui qui va gouverner le pays sera celui que le peuple choisira c’est lui qui dĂ©termine le poids des partis politiques et celui qui n’accepte pas cet arbitrage ne peut se prĂ©valoir de la qualitĂ© ni de la prĂ©tendue majoritĂ© qui n’existe en fait que dans son propre esprit.
 De mĂŞme, le recours Ă  l’arbitrage des urnes n’est pas le monopole de notre pays mais un usage dans le monde entier. Et celui qui n’accepte pas le jugement des urnes peut ĂŞtre considĂ©rĂ© comme hors du jeu dĂ©mocratique et par consĂ©quent ne peut exiger ou se prĂ©valoir d’un outil dont il s’est exclu lui-mĂŞme".
 Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a soulignĂ© que l’organisation de ces Ă©chĂ©ances est une victoire pour le peuple mauritanien et reprĂ©sente un ancrage pour la dĂ©mocratie dans le pays relevant que le gouvernement a pris toutes les mesures pour permettre la participation de tous et 67 partis politiques ont participĂ© et seuls 9 ont boycottĂ©.
 "Je pense malheureusement que les tenants du boycott ont ratĂ© une occasion très importante car ceux que le peuple dĂ©signera par son vote auront un mandat de cinq (5) ans et ceux qui ont boycottĂ© pour des raisons qui sont leurs et que nous respectons, ne pourront pas participer au dialogue politique ni faire entendre leurs voix Ă  l’AssemblĂ©e nationale".
 Enfin, dans sa rĂ©ponse Ă  une question Ă  la Chaine "Al Alem" au sujet des garanties de la transparence, le PrĂ©sident de la RĂ©publique a prĂ©cisĂ© que "cette question doit ĂŞtre adressĂ©e au prĂ©sident de la CENI qui est seule concernĂ©e par la supervision des Ă©lections, l’Etat s’occupant seulement de veiller au dĂ©roulement des opĂ©rations de vote dans un climat de sĂ©curitĂ© marquĂ© par l’ordre et la discipline".

AMI


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