Les échos des débats internes parvenus jusqu’aux redactions confirment des critiques acerbes rendues par des élus au sein de l’Union pour la République (UPR) lors du dernier conseil national tenu l’après-midi du 29 décembre. «Séché» par le Premier ministre...
...Moulaye Ould Mohamed Leghdaf qui y était attendu et qui n’est pas venu, les assises de ce conseil national du parti pouvoir ont vu une véhémente intervention du député de Barkéol, par ailleurs proche parent du Premier ministre, qui a fustigé la gestion du parti.
Il semblerait que l’affaire Ould Chafi ait bien eu une certaine incidence sur l’UPR à moins qu’il ne s’agisse , encore une fois, d’une nouvelle contestation de la direction de ce parti, comme celle inspirée par un sénateur en 2010.
Ce qui semble peu probable car c’est l’affaire Chafi qui pourrait s’être invitée à l’UPR.
Ould Mohamed Lemine président de l’UPR (photo) a refusé , non sans géne, il ya quelques jours de répondre à une question de "Tawary" sur cette affaire.
Cette attitude a été perçue comme une prise de distance vis-à -vis de la décision du gouvernement de la part d’un parti dont la mission principale est d’applaudir d’abord, et de tenter de comprendre par la suite.
L’UPR traverserait –selon les observateurs- une passe difficile, en raison de son opportunisme cynique et de sa violence verbale, disent-ils, ainsi que l’absence d’un leadership, le deficit de cadres politiques et l’excedent de troubadours, sa marginalisation par le gouvernement et enfin, l’émergence de partis suscités qui lui ont pris une partie de sa base artificielle.
Notre confrère Moctar Ould Abdellahi le sympathique chargé de la communication aura tout fait pour rehausser l’image de ce parti . Mais en vain.
Les élus convertis à l’UPR en 2009, aprés avoir longtemps "roulé leurs bosses" dans plusieurs autres partis, font présentement monter les enchères.
Ils ont compris que le bateau, a pris de l’eau .
Taha Ould Bilal
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