Communiqué du PMJD   
27/03/2011

La journée du vendredi dernier a connu des accrochages entre les forces de l’ordre et des groupes de jeunes qui ont décidé de descendre dans la rue, sans autorisation préalable des autorités. Ces accrochages ont entraîné des actes répréhensibles de part et d’autre.



Les autorités administratives avaient pourtant garanti aux mouvements de jeunes les garanties nécessaires offertes à tout citoyen de manifester, et donné des instructions pour que ce droit soit respecté, ce que de grands pans de la société civile et des partis politiques ont jugé positivement. Une telle mesure a permis, l’organisation, sans encombre, il y a une semaine, de manifestations de jeunes.
Mais la surenchère qui est montée d’un cran a fait sortir ces manifestations de leur cadre légal, les opposant même à la loi, quand ces manifestants ont tenté de prendre de force une place devenue une propriété privée et de se réunir sans autorisation, chose qui a poussé les forces de l’ordre à assumer leur responsabilité pour garantir la paix, la sécurité et la tranquillité des citoyens.
Au cours de l’intervention de la police contre les contrevenants, il s’est trouvé que des journalistes étaient sur les lieux sans toutefois avoir pris la précaution de porter des signes distinctifs permettant de leurs éviter le sort réservé à ceux qui enfreignent les lois et troublent l’ordre public.
Au niveau du PMJD, tout en dénonçant toute action de nature à empêcher le citoyen d’avoir accès à l’information fiable et vérifiée, ce qui oblige les journalistes à aller la chercher là où elle se trouve, lançons un appel à tous les responsables de presse pour mettre leurs équipes dans les conditions idoines pour accomplir cette noble mission, notamment à les dotant de moyens qui permettent de les distinguer des citoyens ordinaires dans pareils cas.
Tout comme nous lançons un appel à tous les jeunes pour qu’ils respectent la loi si, réellement, les revendications qu’ils mettent en avant sont dictées par l’intérêt général et le désir de réformes ainsi que la fin des pratiques qui empêchent le pays de se développer. Cela ne pourra se réaliser que si l’on accepte d’accompagner le programme électoral du président de la République, qui, dès les premiers moments, avait appelé lui-même à ces réformes en lançant une lutte sans merci contre la gabegie et ses auteurs.
Nous réitérons que l’intérêt de la Mauritanie doit rester toujours le juge entre les différends pools politiques et, partant de cela, c’est le peuple lui-même qui constitue la soupape de sécurité contre tout débordement de nature à porter atteinte à cet intérêt par la mise en avant d’intérêts égoïstes et de visions étroites de ceux qui utilisent la politique en dehors de son cadre légal et éthique.
Parti Mauritanien pour la Justice et la Démocratie (PMJD)
Pour le Bureau Exécutif
Le Président 

Mahmoudi Ould Seiboutt

 

 


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Commentaires
kiss

2011-03-29 13:42:26

ya vadhma, mour!

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