Le «Ribat» marche et Haniyeh affirme que la bataille d’Al Aqsa a commencé   
10/10/2009

Le Chef du gouvernement palestinien limogé Ismaïl Haniyeh a affirmé, vendredi 9 octobre, que la vraie bataille d’Al Aqsa avait commencé appelant les pays arabes et musulmans à assumer leurs responsabilités religieuses et morales en matière de protection de la mosquée d’Al Aqsa.



"Nous ne pouvons délaisser notre mosquée ni faire de concessions quant à son caractère saint et nous paierons un lourd tribut pour la protéger et la dérober aux mains des criminels", a affirmé M. Haniyeh dirigeant du Hamas dans une déclaration à la presse à l’issue de la prière du vendredi.

De son coté, Khaled El Batch, un des dirigeant du mouvement du Djihad islamique a appelé la nation arabo-musulmane à assumer ses responsabilité précisant que toutes les tentatives de porter atteinte à la mosquée "ne nous empêcheront pas de lutter jusqu’à la dernière goutte de notre sang pour la préserver contre une campagne sioniste féroce de judaisation".

"L’heure est à l’unification des rangs palestiniens face à l’ennemi sioniste qui porte atteinte à la mosquée d’Al Aqsa", a-t-il lancé à l’adresse des deux mouvement Hamas et Fath.

Les factions palestiniennes ont organisé plusieurs marches dans plusieurs quartiers de la ville de Gaza pour dénoncer les atteintes à la mosquée d’Al Aqsa, encerclée depuis deux semaines par les forces d’occupation israéliennes.

Une marche de soutien à Al Aqsa a été organisée après la prière du vendredi à Nouakchott, capitale de la Mauritanie. Organisée par le «Ribat» une association islamiste dirigée par un dirigeant du parti Tawassoul (représentant le courant des "Fréres Musulmans" en vogue chez  Hamas), la manifestation a regroupé des centaines de mauritaniens qui se sont dirigés vers la représentation des Nations Unies en Mauritanie, où ils ont tenu un meeting de soutien à Al Aqsa et au peuple palestinien.

En Egypte, une manifestation des «Frères» a conduit à plusieurs interpellations. La police égyptienne a arrêté le 10 octobre  24 membres des Frères musulmans, rapportent de sources proches de cette confrérie islamiste, interdite mais tolérée dans les faits. Ce coup de filet, opéré dans la région du delta du Nil et de Suez, est intervenu au lendemain d’une journée de protestation organisée par les «Frères» en guise de solidarité envers les Palestiniens à propos des graves  incidents sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est soumise à un état de siège par des extrémistes juifs appuyés par l’Etat d’Israël . Les Frères musulmans, qui souhaitent la création d’un Etat islamiste modéré par la voie démocratique, ont raflé 20% environ des sièges à la chambre basse du Parlement lors des élections législatives de 2005 en se présentant sous l’étiquette d’indépendants. Leurs collègues mauritaniens qui s’étaient présentés en «indépendants» aux législatives de  2006 n’ont pas réalisé une telle prouesse raflant à peine 5 sièges au parlement.

 

 

 


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