Les dix candidatures à la présidentielle du 18 juillet ont toutes été validées par le Conseil constitutionnel mauritanien.
Le recours déposé par le candidat Kane Hamidou Baba (KHB) contre la candidature de Ely Ould Mohamed Vall a été rejeté sur la forme et dans le fond.
Parmi les dix candidats figurent l’ex-chef de la junte, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, et l’ex-président de la transition démocratique (2005-2007), Ely Ould Mohamed Vall. Deux chefs de l’opposition mauritanienne, Ahmed Ould Daddah, chef du Rassemblement des forces démocratiques (RFD), le principal parti d’opposition, et Messaoud Ould Boulkheir, président de l’Assemblée nationale, candidat du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), s’ajoutent à cette liste. Ces deux candidats ont signé le 30 juin un accord de désistement réciproque, pour un report de voix, en cas de deuxième tour prévu le 1er août. Six autres candidats sont également dans la course dont Jemil Ould Mansour, chef du parti islamiste Tewassoul, Saleh Ould Hannena, meneur du putsch manqué du 8 juin 2003, et une nouvelle figure politique, Hamadi Ould Meimou, un administrateur issu du grand sud-est mauritanien. L’ancien Premier ministre, Sghaïr Ould M’bareck, le chef de l’Alliance pour la justice et la démocratie (AJD), Sarr Ibrahima Moctar et le vice-président de l’Assemblée nationale, Kane Hamidou Baba, un dissident exclu du RFD, vont également briguer les suffrages des Mauritaniens. Cette élection du 18 juillet est présentée comme très ouverte par les observateurs. La campagne électorale devait débuter officiellement jeudi 2 juillet à zéro heure (locale et GMT).
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