Le député pro-putsch et président d’une fantômatique Haute Cour de justice Sidi Mohamed Ould Maham qui avait participé récemment aux cotés de Sid’Ahmed Ould Raiss aux négociations de Dakar a accusé le 18 juin le président constitutionnel renversé Sidi Ould Cheikh Abdallahi d’"engager un règlement de compte avec l’armée" en ne signant pas sa démission volontaire.
"L’ancien président continue de s’obstiner à ne pas signer et a préféré utiliser les accords de Dakar pour engager un règlement de compte avec l’armée", a accusé le député Ould Maham. "Sidi Ould Cheikh Abdallahi cherche à torpiller les accords parce qu’il n’y voit pas ses intérêts personnels et renie ainsi ses engagements solennellement déclarés de signer la feuille de route qui sortirait d’un consensus national", a-t-il ajouté. "La dissolution du Haut Conseil d’Etat (junte) ne figure pas dans ces accords, ouvrir les débats sur cette question est une manière de bloquer leur mise en oeuvre et une preuve évidente de mauvaise volonté", a encore affirmé M. Ould Maham, assurant démagogiquement que la junte militaire restée au pouvoir malgré la demisssion de son chef, a seulement un "rôle purement sécuritaire", sans "aucune interférence dans la politique". Tu parles !
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