Tribune: La mascarade des EGD jette un voile de honte sur la dĂ©mocratie   
16/01/2009

Le dĂ©roulement des prĂ©tendus «Etats gĂ©nĂ©raux de la dĂ©mocratie» prouve que ces assises ont Ă©tĂ© plus une parodie de concertation oĂą rĂ©sonne  la cacophonie des thurifĂ©raires des militaires putschistes, l’idĂ©alisation archaĂŻque de l’autoritarisme primaire, le culte dĂ©suet de la personnalitĂ©, le sacre de l’arrivisme laudatif et la quĂŞte alimentaire de quelques autres politiciens fauchĂ©s.



Ces journĂ©es ont Ă©tĂ© tout sauf un espace de dialogue et de concertation. La preuve en est que la logique qui y a prĂ©valu Ă©tait bien celle des louanges au gĂ©nĂ©ral limogĂ©, la revendication largement mĂ©diatisĂ©e par les organes de presse publique de sa candidature. Ce sont, notamment, ces deux sujets qui fondent la consĂ©cration du fait accompli en tentant, vaille que vaille, de lĂ©gitimer la mutinerie du 06 AoĂ»t dernier. Le mot d’ordre « dictĂ© » aux thurifĂ©raires, soigneusement triĂ©s et sĂ©lectionnĂ©s dans la cours des courtisans de la junte,  Ă©tait de crier, au plus fort, Ă  la candidature du GĂ©nĂ©ral.
 Aujourd’hui, l’ensemble du peuple mauritanien se pose la question suivante : « Pourquoi les formations politiques, centrales syndicales et organisations de la sociĂ©tĂ© civile qui se respectent  ont-elles acceptĂ© de participer Ă  ce cirque digne d’un anarchique dĂ©bat au fameux Hyde Park de Londres?»
La menace de retrait de Ahmed Ould Daddah aux premiers jours de la farce  suivie, un jour plus tard, des dĂ©clarations acerbes des prĂ©sidents de HATEM, du PRDR, de l’UDP, et du RD dĂ©notent bien le dĂ©sarroi des leaders politiques qui avaient nourri un espoir vite déçu de pouvoir avoir un mot sĂ©rieux sur la situation grave que traverse notre pays. Tous ces partis semblent, en dĂ©pit de leurs tons variĂ©s, contrariĂ©s par le jeu suspect de la junte. Pour Ă©touffer la voix des partis supposĂ©s crĂ©dibles, la junte a  usĂ© de la carte de la plĂ©thore de formations cartables Ă©paulĂ©es par  d’autres figures avariĂ©es d’une pâle et compromise « Mauritanie profonde »  toujours assoiffĂ©e de prĂ©bendes, de corruptions politiques et de faveurs. En clair, c’est le recours aux moyens d’instrumentalisation de la volontĂ© populaire pour asseoir une  lĂ©gitimitĂ© illusoire, car usurpĂ©e.


Les constats :
Dès leur confiscation du pouvoir, les putschistes ont commencĂ© leur processus d’embrigadement et de recrutement, surtout parmi les forces conservatrices, les ilotes et la plèbe. Et eu Ă©gard Ă  l’énergique condamnation du coup d’Etat et Ă  son rejet tant Ă  l’intĂ©rieur qu’à l’extĂ©rieur, le rĂ©gime militaire qui s’est installĂ© dans la prĂ©cipitation et l’incertitude permanente a multipliĂ© les manĹ“uvres dilatoires pour gagner du temps et mettre en place des plans susceptibles d’asseoir, dans la confusion, un pouvoir que nul ne reconnaĂ®t. En plus du bataillon parlementaire des putschistes communĂ©ment appelĂ© dĂ©putĂ©s de la fronde, ils ont dĂ©capitĂ© l’administration avec tout ce que cela comporte d’entorses et d’abus de droit, de dĂ©lit de faciès et de règlement de comptes politiques. Ils ont usĂ© de pressions morales et matĂ©rielles. D’autres stratagèmes, plus affĂ»tĂ©s furent appliquĂ©s contre de paisibles citoyens qui ne faisaient que servir loyalement. Face Ă  cette grande chasse aux sorcières,  tous les cadres sont obligĂ©s de se plier Ă  la volontĂ© des putschistes sous peine de perdre leurs fonctions. Parallèlement, les moyens de dĂ©sinformation, Ă  travers toutes les formes de propagande et de contrevĂ©ritĂ©s, sont mis Ă  contribution afin de susciter une atmosphère de psychose qui encourage le repli sur soi et le rejet de l’extĂ©rieur prĂ©sentĂ© comme Ă©tant un bourreau naturellement acharnĂ© Ă  affamer le peuple. Tout ceci sur fond de diabolisation des forces de la dĂ©fense de la dĂ©mocratie et de la lĂ©galitĂ© constitutionnelle.
La junte a, Ă  cet effet, enclenchĂ© un long processus devant affaiblir le front interne de refus du coup d’Etat et imposer le fait accompli pour la lĂ©gitimation de son pouvoir Ă  travers une supercherie de « journĂ©es de concertation ». Ainsi a-t-il fallu mettre Ă  exĂ©cution un plan en cinq points :  
 

1- Monopole et instrumentalisation des médias publics :
L’attribution des directions des principaux organes de la presse publique, depuis la première semaine du coup d’Etat, à des affidés de la bande de la junte révèle le souci de divertir le peuple. Ainsi les radio et télévision de Mauritanie sont devenues les voix de leur maître n’alternant aux dithyrambes et endoctrinement du peuple que les émissions de calomnie des forces de défense de la démocratie et de la légalité constitutionnelle. Dans la foulée, la Haute Autorité de la Presse et de l’Audiovisuel qui devait œuvrer à une indépendance des médias par rapport au pouvoir, a été confiée à un acolyte patenté du général et défenseur de son putsch.
C’est alors que le pays qui occupait quelques heures seulement avant le 06 AoĂ»t la 50ème place au classement mondial des Etats respectueux des libertĂ©s d’expression a chutĂ© pour se retrouver un des derniers Ă  l’échelle universelle, selon « Reporters Sans Frontières ». D’ailleurs l’arrestation de l’ex- Ministre Isselmou Ould Abdel Ghader, dont le seul crime est d’avoir exprimĂ© son opinion, constitue l’exemple le plus Ă©difiant sur le niveau du verrouillage mĂ©diatique atteint par la Mauritanie et lequel annonce des lendemains graves pour une libertĂ© d’expression naguère en droit de citĂ©.  
2- Règlements de compte et sanctions ciblées contre les cadres qui défendent la légalité constitutionnelle et récompense des thuriféraires de la junte :
Des les premiers jours du coup d’Etat, la junte a engagé un processus de limogeage arbitraire des cadres sur la base de leur appartenance politique et souvent sur celle de leur appartenance ethnique, tribale ou régionale. Tous les fonctionnaires, ou presque ayant décidé de soutenir l’ordre constitutionnel en revendiquant la restauration du Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi dans la plénitude de ses fonctions se sont vus démis ou remerciés tel que Brahim Ould Ely dit Dina, sans oublier les multiples cas de démissions comme celle du jeune et intègre journaliste vedette de la télévision Ishagh Ould Mokhtar qui protesta par son acte contre la mascarade médiatique des putschistes.
Par la même occasion, les cadres qui acceptent de porter allégeance à la junte sont systématiquement promus. Des symboles avérés de la gabegie ont ainsi été recyclés, alors que, durant la fameuse fronde, ces mêmes symboles passaient comme des pestiférés aux yeux des putschistes et leurs soutiens civils. C’est dire que ces nominations ne procèdent, hélas, d’aucun critère objectif, pas même la compétence. Mais la surprise est que la Mauritanie s’est retrouvée aujourd’hui dans une situation où la quasi-totalité de ses hauts postes de responsabilité sont occupés par les parents d’un député ou d’un sénateur frondeurs, d’un membre du HCE, d’un féodal endurci ou d’un arriviste sans scrupule.
La tentative, jusque-là avortée, de destituer le Président de l’Assemblée Nationale, Monsieur Messsaoud Ould Boulkheir dont l’attachement à la constitution, à sa défense et à celle de la démocratie constitue une conviction inaliénable, est le sacre de l’exécution de la politique du chantage et du règlement de compte.
3- Campagne de propagande et de diffamation contre militants, cadres et symboles du  FNDD :
L’échec du gĂ©nĂ©ral Ă  convaincre le PrĂ©sident de l’AssemblĂ©e Nationale, Monsieur Messaoud Ould BoulkheĂŻr et l’ensemble des leaders du Front National pour la DĂ©fense de la DĂ©mocratie d’inaugurer la bipolarisation de la scène politique nationale en un camp putschiste et  un camp anti-putschiste. Tandis que le premier tire le pays vers le recul en voulant Ă©riger la profanation de la constitution et la nĂ©gation des acquis dĂ©mocratiques en valeurs, le second fait du respect des institutions constitutionnelles et spĂ©cialement la PrĂ©sidence de la RĂ©publique son cheval de bataille. Ce combat se mène sur la base de l’obligation du respect de la volontĂ© du peuple mauritanien traduite par les 52,7 % des suffrages obtenus par le PrĂ©sident Sidi Mohamed Ould cheikh Abdallahi lors de la rĂ©sidentielle de mars 2007. Le respect de cette rĂ©alitĂ© est la condition prĂ©alable Ă  tout dialogue politique Ă  mĂŞme de prĂ©server la dĂ©mocratie et de sauver le pays des consĂ©quences aventurières et de la fĂ©lonie des gĂ©nĂ©raux.
Aussi fallait-il que l’entourage de Ould Abdel Aziz  trouve un alibi pour s’en prendre aux symboles du refus de l’ordre anticonstitutionnel. Et le cheval de Troie n’est autre que la prĂ©tention prĂŞtĂ©e au FNDD d’appeler Ă  l’embargo sur le peuple, sachant que celui-ci, s’il devait ĂŞtre infligĂ© Ă  notre pays,  n’est qu’un autre effet de l’entĂŞtement des putschistes Ă  violer des conventions et traitĂ©s ratifiĂ©s par l’Etat et votĂ©s Ă  l’unanimitĂ© par les deux chambres du Parlement devenant du coĂ»t une obligation Ă  laquelle tous les contrevenants sont passibles de sanctions.
4- Entretien des amalgames et de confusion à travers des concepts issus du « génie » putschiste à l’instar de « la démocratie de la marmite », de « la Mauritanie profonde » et la stigmatisation de l’étranger:
La junte s’est très vite rendue compte qu’en voulant s’assurer le soutien de l’ensemble de la classe politique et celui de l’intelligentsia à l’instar de ce qui s’est passé le 3 Août 2005, elle prêchait vraiment dans le désert. Ceci étant, elle s’est très vite cantonnée dans une opération d’endoctrinement du peuple.
Tout a commencĂ© par l’engagement, pour le compte de la junte, de quelques idĂ©ologues en banqueroute. Le plus illustre Ă©tant, sans doute, l’initiateur du tristement cĂ©lèbre ITS et quelques autres « professeurs » universitaires qui ont dĂ©veloppĂ© la thĂ©orie du repli sur soi et vantĂ© les mĂ©rites de l’isolement international lui attribuant, ironiquement, des vertus Ă  la lumière de la misère du Cuba de Fidel Castro, de l’atomisation de l’Irak de feu Saddam Hussein ou bien de l’asphyxie et du marasme de l’Iran. C’est Ă  peine s’ils ne nous ont pas dit que sur cette planète, nous n’avons qu’à aspirer au triste sort des birmans et des CorĂ©ens du Nord. Ces mĂŞmes thĂ©oriciens n’ont pas, par ailleurs, ratĂ© l’occasion de s’en prendre Ă  la dĂ©mocratie comme moyen d’alternance pacifique. Ils ont lancĂ© la mascotte de « la dĂ©mocratie de la marmite » avec toutes ses connotations populistes. Plus grave, l’un de leurs sherpas dira mĂŞme que la force brute est un instrument de gouvernement et de dialogue qui doit ĂŞtre utilisĂ© pour forcer un consensus national. Autour du GĂ©nĂ©ral, entendez bien!     
La junte a également multiplié les clins d’œil aux fonctionnaires pour glaner quelques arrivistes assoiffés de nominations, fussent-elles éphémères, quelques partis rêvant d’une quelconque formule de partage de postes, d’autres en embuscade pour aller à l’assaut du pouvoir tout comme les partillons dits cartables en quête éternelle du lucre. Face à cet ensemble tout à fait hétéroclite, cacophonique et indomptable, les putschistes savaient bel et bien qu’ils n’étaient pas à l’abri de mauvaises surprises. Ainsi ont-ils pensé à une soupape de sécurité qu’ils ont obtenue dans ce qu’ils ont nommé, dans leur jargon pédant « la Mauritanie profonde ». Et celle-ci, a servi en amont des dits « Etats généraux de démocratie » non seulement à noyer les partis politiques mais aussi et surtout à les phagocyter.
Pour imposer ce projet qui dĂ©note de sa grandissime ambition, le gĂ©nĂ©ral Ă  recouru Ă  la prestation de service de son « gĂ©nie » militaire, et confiĂ© le travail Ă  ses colonels donquichottesques dĂ©pĂŞchĂ©s dans des tournĂ©es tout carnaval. Il a Ă©galement demandĂ© Ă  ses muftis marmitons de se creuser les mĂ©ninges. En idĂ©ologues de  l’inceste politique, ces derniers ont accouchĂ© « la dĂ©mocratie de la marmite ». L’exploitation obscurantiste des chefs de tribus, des Ă©mirs et des marabouts, c’est-Ă -dire, la fĂ©odalitĂ© dans toutes ses composantes et qui naturellement  prĂŞte allĂ©geance aux courtiers du gĂ©nĂ©ral : walis, hakems et chefs d’arrondissements, n’était pas elle aussi en reste. Tout ce jeu d’acrobates et de trapĂ©zistes avait pour fin de noyer la discordance des voix et leur polyphonie des troubadours.
Bref, la « Mauritanie profonde » version Ould Abdel Aziz était un antidote préventif contre toute velléité de résistance pouvant s’afficher à tout moment, ne serait-ce, qu’une petite ambition et, du coût sortir de la marche du troupeau.
            
 5- les dits « Etats gĂ©nĂ©raux de dĂ©mocratie» :
Les ridicules journées de déconcertations, présentées sous le nom pompeux des « Etats généraux de démocratie » ne sont, en fait, que le couronnement de la mascarade préparée en amont par un processus d’intoxication, de contrevérités et de diffamation visant l’Institution de la Présidence de la République, en la personne du Président élu, Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi en vue de le discréditer et de dénaturer ses réalisations. En aval, elles avaient pour but de parvenir, par tous les moyens, à isoler les forces du refus regroupées au sein du Front National pour la Défense de la Démocratie. Cette tentative misait sur un rapport final consensuel des travaux de cette bouffonnerie devant permettre d’engager une « feuille de route » pour sortir de la crise dont seul le coup d’Etat du 06 Août est responsable.
Ce qui est  sĂ»r c’est que les rencontres du Palais du Congrès ont Ă©tĂ©, sans surprise, une occasion de manipulation des participants dĂ©signĂ©s sur le critère d’allĂ©geance aux putschistes pour dĂ©fendre les thèmes chers au gĂ©nĂ©ral lequel a brillĂ© par ses rĂ©ceptions Ă  rĂ©pĂ©tition des diffĂ©rents groupes auxquels il dictait clairement ses « directives » et « orientations ». Chefs de partis, ONG, syndicalistes, marabouts, chefs de tribus, Ă©mirs et cadres arrivistes qui se bousculaient au cirque.
Tout au long de ces journĂ©es qui furent une occasion de dĂ©tournement et de pillage de l’argent du contribuable, les mauritaniens ont assistĂ© aux louanges du prĂ©sident autoproclamĂ©, Ă  l’appel Ă  son maintien au pouvoir, Ă  sa candidature, Ă  lui confectionner une institution taillĂ©e sur mesure. Enfin, tout gravitait autour de lui. C’est pourquoi, il n’y avait de place ni Ă  la dissonance, ni Ă  la polyphonie des voies. Et toutes celles qui osèrent s’élever se sont vues qui noyĂ©es par les tintamarres de  « la Mauritanie profonde » et la coalition des partis et partillons de soutien ou simplement poussĂ©es au retrait. Les bagarres, les joutes oratoires, les insultes et les boycotts, voilĂ  tout ce que la montagne a finalement accouchĂ©. Mais en l’absence de lĂ©gitimitĂ© et de volontĂ© rĂ©elle, pouvait-on s’attendre Ă  ce que la montagne accouche d’autre chose que d’une infirme et atrophiĂ©e souris?
Ce n’est pourtant pas tout. Le Palais des Congrès fut le théâtre d’expression de l’extrémisme et du chauvinisme de tout bord. La montée au créneau du parti SAWAB avec sa banalisation des douloureux éventements survenus entre 1989 et 1991 et dont plusieurs milliers de négro-africains, de mauritaniens de souche, ont été victimes et les appels de l’AJD/MR à un partage du pouvoir sur la base ethnolinguistique et raciale sont des preuves irréfutables des dangereuses contradictions régnant dans le camp des putschistes dont tous les membres ne se soucient que du partage du « butin » disposé entre les mains peu inspirées d’acteurs d’un film Western.
Preuve que l’unique et seul souci de la junte est de vouloir lĂ©gitimer son pouvoir illĂ©gal par l’instrumentalisation de la participation des partis, entre autre le RFD, le rapport de synthèse des EGD Ă©tait vide. La seule prĂ©occupation du gĂ©nĂ©ral et de ses connivents est la volontĂ© rĂ©elle d’organiser, manu militari, une Ă©lection  prĂ©sidentielle Ă  laquelle le tout-puissant Chef de la bande sera candidat Ă  sa propre succession. Ceci dĂ©montre la volontĂ© du chef de la bande de dĂ©fier la communautĂ© nationale et sa dĂ©termination Ă  rejeter les injonctions de la communautĂ© internationale qui refuse,  Ă  l’instar du FNDD et de toute l’opinion nationale, les rĂ©sultats de cette mascarade. Mieux, les termes on ne peut plus clairs de la dĂ©claration du RFD, un des plus importants  partis participants aux dits EGD, prouvent que les valeurs du patriotisme et de l’intĂ©rĂŞt suprĂŞme de la nation mauritanienne ne prĂ©occupent nullement la junte et ses thurifĂ©raires dont le seul mobile est d’asseoir l’autocratie et le clientĂ©lisme politiques. Ils justifient Ă©galement les craintes du FNDD et tous ses sympathisants, qui sont convaincus que pour sauver la dĂ©mocratie et toutes les formes de libertĂ© dans le pays, pour renforcer l’unitĂ© nationale et instaurer les idĂ©aux  de l’égalitĂ©, de  la justice sociale,  pour dĂ©fendre les institutions de la RĂ©publique et combattre l’archaĂŻsme dĂ©suet, il faut que l’armĂ©e s’abstienne de s’occuper de la politique et s’en tienne Ă  son devoir constitutionnel. A savoir la prĂ©servation de la sĂ©curitĂ©, la dĂ©fense de l’intĂ©gritĂ© territoriale; ce qui ne saurait se rĂ©aliser que par l’échec du coup d’Etat du 06 AoĂ»t et la prompte restauration de l’ordre constitutionnel.

Ethmane Ould Bidiel  


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