Le général Mohamed Ould Abdel Aziz, chef de la junte a reçu le 4 janvier en audience les présidents de quelque partis politiques représentés au parlement et participant aux Etats Généraux de la Démocratie (EGD), organisés par la junte en vue d’un retour à un nouvel ordre constitutionnel, après le renversement le 6 août dernier du premier président démocratiquement élu, Sidi Ould Cheikh Abdellahi.
La rencontre est intervenue une journée à la veille de la clôture des travaux des EGD, prévue le 5 janvier. Parmi les partis présents à la rencontre le Rassemblement des Forces démocratiques (RFD) qui avait gelé (le 3 janvier) pour une journée, sa participation aux EGD en protestation à des «lacunes» et à la tendance à accepter la candidature du chef de la junte à la future élection présidentielle ainsi que l’éventuel tripotage de la Constitution mauritanienne en vue d’"équilibrer les pouvoirs des institutions", et surtout pour garantir un rôle politique au Haut Conseil d’Etat (HCE-junte).
A part le RFD, les autres partis politiques dont la présence au parlement est par ailleurs insignifiante sont plutôt favorables à la candidature du général Ould Abdel Aziz à la future présidentielle. Une rencontre similaire devait regrouper le général Ould Abdel Aziz avec les responsables des partis non représentés au parlement.
Il s’agit de quelques dizaines de «partis-récépissés» dont l’existence se limite au recépissé délivré par le ministère de l’Intérieur et qui sont généralement dirigés par des personnages peu scrupuleux et à moralité douteuse, toujours enclins à vendre au plus offrant (du moment) leurs prises de position.
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