Dans une déclaration rendue public le 8 août et publiée sur l’AMI media d’Etat , le conseil politique du parti de l’Union pour la Démocratie et le Progrès (UDP) indique que " dans un sursaut national, nos forces armées et de sécurité ont engagé un mouvement de rectification pour sauvegarder les acquis du 3 oût 2005 ".
L’UDP rappelle qu’il est le premier parti à avoir dénoncé la "gestion unilatérale du pouvoir qui a conduit au blocage, ce blocage qui engendré la paralysie du parlement et du gouvernement", occultant ainsi "les problèmes quotidiens des populations ".
De son côté un bureau exécutif (pas trés connu, ndlr) du conseil des ONGs nationales d’appui au développement économique et social a exprimé son soutien entier au haut Conseil d’Etat pour ce mouvement rectificatif . Le réseau a aussi, selon un communiqué parvenu à l’AMI, appelé "tous les mauritaniens à mettre la main dans la main ensemble pour faciliter au Haut Conseil d’Etat la réalisation de son programme de réajustement ".
Qualifiant ce que le pays a vécu ces derniers mois "d’impasse", le parti "Sawab" s’est dit pour "la préservation des acquis démocratiques et a appelé à un dialogue n’excluant personne et conduisant à des issues heureuses de toutes les crises politiques et économiques que vit la Mauritanie ".
De son côté l’institut Cheikh Mohamed Fadel Ould Mamine pour les sciences mené par le Haut Conseil d’Etat sous la présidence du général Mohamed Ould Abdel Aziz .
Le communiqué de l’institut dont une copie est parvenue à l’AMI appelle" à l’élargissement du cadre d’une concertation sérieuse avec les érudits, les imams et les personnes de bonne volonté ".
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