Le ministre de la culture et de l’artisanat, porte-parole officiel du gouvernement, Dr Mohamed Lemine Ould Cheikh et le ministre de l’économie et des finances, M. Moctar Ould Djay, ont commenté, jeudi soir à Nouakchott, les résultats ...
... du Conseil des ministres du 26 mai 2016. Le ministre de la culture et de l’artisanat, porte-parole du gouvernement, a indiqué que le conseil des ministres a examiné et adopté un ensemble de communications, de projets de loi et de décrets dont deux communications, l’une relative à l’opération Ramadan pour l’année 1437 de l’Hégire correspondant à l’an 2016 et l’autre portant sur la création d’espaces culturels à Nouakchott. Pour sa part, le ministre de l’économie et des finances a souligné que la communication conjointe avec le ministère du commerce, de l’industrie et du tourisme sur l’opération du Ramadan pour l’année 2016 vise depuis 2008 à mettre à la disposition des citoyens les denrées nécessaires au mois béni du Ramadan à des prix abordables, notamment pour les couches les plus faibles. Il a ajouté que cette opération connait une nette amélioration, précisant qu’elle accompagne celle des boutiques Emel, qui a pour objectif de stabiliser les prix de vente des denrées alimentaires de première nécessité et à des seuils abordables. Plus de 1500 boutiques ont été ainsi ouvertes dans les différentes zones du pays dont 300 à Nouakchott et le reste à l’intérieur, a-t-il dit. Il a indiqué que les quantités s’élèvent cette année à 1360 tonnes de sucre, 1360 tonnes de riz, 544 tonnes de farine, 300 tonnes d’huile, 100 tonnes de lait en poudre, 400 tonnes de pommes de terre, 300 tonnes d’oignons. La vente de ces produits se fera à des prix subventionnés et environ 340 familles en profiteront quotidiennement auprès des boutiques qui ouvriront leurs portes deux jours avant le mois béni du Ramadan, a-t-il précisé. A propos de la communication relative aux espaces culturels à Nouakchott, le ministre de la culture et de l’artisanat, porte-parole du gouvernement, a fait remarquer qu’il existe un déficit dans ce domaine du fait de l’absence d’un cadre de rencontre entre les intellectuels et les producteurs et de promotion de la culture comme produit pour les consommateurs. Malgré, dit-il, l’existence de rencontres et festivals culturels saisonniers, il faut un dispositif pour assurer la promotion et la distribution de la culture. C’est dans ce cadre qu’intervient la réflexion autour de la création d’espaces culturels dans toutes les villes mauritaniennes. En réponse à une question relative à la mission de ces espaces culturels, le ministre a précisé que ces espaces n’ont pas de visée politiques. Il s’agit seulement d’espaces culturels et techniques qui comprendront toutes les activités artistiques (Concours, conférences, projections cinématographiques, musiques, et tous les arts qui suscitent l’intérêt de la jeunesse mauritanienne). Sur la question portant sur la grève des travailleurs de Kinross-Taziast, il a souligné que cette société n’avait auparavant pas de travailleurs mauritaniens. Elle n’employait que des étrangers avant que l’Etat ne la contraigne, dans le cadre de l’accord signé avec elle, de prendre le plus grand effectif de son personnel parmi les mauritaniens, a-t-il rappelé. La société ne doit faire appel à des étrangers que dans les cas où les spécialités recherchées ne se trouvent pas parmi les mauritaniens, précise-t-il. En ce qui concerne la position des pouvoirs publics dans cette affaire, il a indiqué que l’Etat est avec l’application du droit. L’inspection du travail s’est opposée au recrutement par la société de travailleurs étrangers à la place de mauritaniens, car c’est contraire au règlement.
AMI
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