Le ministre des relations avec le parlement et la société civile, porte parole du Gouvernement, Dr. Izid Bih Ould Mohamed Mahmoud et celui de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Dr. Sidi Ould Salem, ont ...
... commenté, jeudi soir à Nouakchott, les travaux du conseil des ministres tenu plus tôt dans la matinée. Le ministre des relations avec le parlement et la société civile, porte parole du gouvernement a indiqué que le conseil des ministres a examiné et adopté un certain nombre de projets de lois et de décrets et de communications dont un projet de loi autorisant la ratification de la convention de leasing signée le 9 juin 2015 à Maputo (Mozambique) entre la Mauritanie et la Banque Islamique de Développement, destinée au financement du projet de complexe commercial et bureautique des Waghfs à Nouakchott et un projet de décret portant augmentation forfaitaire de salaires sous forme de frais d’hôtel au profit des ambassadeurs et consuls généraux, en plus de deux communications, la première relative à l’annuaire statistique de l’enseignement supérieur (suite) et la seconde à décision du comité du patrimoine mondial concernant le Parc National du Banc d’Arguin. Prenant la parole à son tour, le ministre de l’enseignement supérieur a indiqué que l’annuaire statistique de l’enseignement supérieur (suite) présente un diagnostic de la situation de l’enseignement supérieur sous différents angles tels que la structure juridique des établissements d’enseignement, le nombre des étudiants, leurs âges, leur répartition, leurs spécialisations, le nombre des professeurs et leurs spécialisations. Il a précisé que le nombre global des étudiants mauritaniens de l’enseignement supérieur à Nouakchott est de 19862, soulignant que l’âge de 2400 d’entre eux dépasse les 30 ans. Il a, ce sujet, insisté sur la nécessité de respecter l’âge requis pour l’enseignement supérieur, comme le recommandent les réglementations internationales en la matière. Le ministre a noté que l’annuaire statistique de l’enseignement supérieur s’intéresse aussi au coût de l’enseignement, au budget de l’établissement et à la dépense nationale en matière d’enseignement supérieur, d’une manière générale, ce qui, a-t-il dit, permettra au secteur de connaître le déficit au niveau du corps professoral. Le ministre a en outre précisé que l’Etat dépense 18% de budget consacré à l’enseignement au profit de l’enseignement supérieur, soulignant qu’un tel taux dépasse les taux consacrés à l’enseignement supérieur dans la majeure partie des pays voisins. Les ministres ont ensuite répondu aux questions des journalistes présents.
AMI
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