Des membres du gouvernement ont commenté jeudi après-midi les résultats du conseil des ministres, réuni auparavant, lors d’un point de presse conjoint. Il s’agit des ministres des affaires économiques et du développement, de la fonction publique, du travail et de la modernisation de l’administration et des relations avec le parlement et de la société civile.
Intervenant en premier lieu, le ministre des relations avec le parlement et de la société civile, porte-parole du Gouvernement, Dr. Izidbih Ould Mohamed Mahmoud, a souligné que le conseil a discuté et examiné un certain nombre de projets de loi qui seront abordés par les ministres concernés. Pour sa part, le ministre des affaires économiques et du développement, M. Sidi Ould Tah, a commenté Projet de loi d’orientation relative à la lutte contre la corruption, précisant que l’Etat a fourni de gros efforts pour combattre ce fléau par l’institution des textes et la mise sur pied des commissions de suivi en vue de l’éradiquer définitivement. Il a ajouté que la nouvelle loi permettra de bannir le phénomène de la corruption pour de bon et d’enraciner l’esprit de la transparence et de l’honnêteté chez la génération montante par la sensibilisation et conscientisation par le bais des méthodes éducatives. Cela, dit-il, va permettre à la Mauritanie de devenir un pays émancipé au sein duquel règne la transparente, l’honnêteté et l’égalité de chances. Et le ministre d’ajouter que le département de la justice a mis sur pied un comité juridique chargé d’identifier toutes les formes de la gabegie et de lui proposer les mesures répressives, sous formes des projets qui seront soumis au parlement pour l’adoption. Quant au ministre de la fonction publique, du travail et de la modernisation de l’administration, M. Seyedna Ali Ould Mohamed Khouna, il a précisé le projet de loi fixant certaines modalités de l’exercice du droit de grève dans les services publics tient compte de la nécessité de réconcilier respecter des libertés individuelles et la garantie du principe de la continuité du fonctionnement du service. Il a ajouté que la constitution accorde le droit à la grève à condition que les revendications soient professionnelles et que le mot d’ordre soit donné un mois avant pour permettre la prise des mesures nécessaires. ’’Si la grève engendre des pertes, l’employeur a le droit de revendiquer une compensation par le dépôt d’une plainte auprès des autorités concernées’’, insiste le ministre. Le ministre a, enfin, précisé que le conseil a adopté trois projets de décrets fixant les modalités de représentativité des organisations syndicales suivant la répartition des sièges au niveau des différentes instances établies (conseils, commissions paritaires).
AMI
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