Sur le thème ’’la déontologie professionnelle pour un avenir meilleur’’ la journée internationale de la liberté de presse a été célébrée samedi en Mauritanie. Cette journée marque le 21ème anniversaire de l’institution pour ...
... l’Assemblée Générale des Nations Unies d’une journée internationale de la liberté de presse, deux ans après la déclaration de Wind hoc, appelant à la mise en place d’une presse libre et pluraliste. Le Ministre de la communication et des Relations avec le Parlement, Me. Sidi Mohamed Ould Maham a indiqué, dans son mot d’ouverture, que la journée intervient cette année dans un contexte mondial difficile où les transformations s’accélèrent, les conflits se multiplient et terrorisme et le crime organisé s’accentuent. Ces facteurs, dit-il, menacent la paix et la sécurité de par le monde et hypothèquent les aspirations légitimes des peuples et individus à la démocratie. Et le ministre de poursuivre : ’’ Cette situation vous interpelle en tant que responsables de l’information et la communication à évaluer le risques et d’accorder davantage d’intérêt au respect des principes et règles déontologiques de votre noble profession. C’est le lieu ici de vous réaffirmer, au nom du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, l’attachement du gouvernement à la liberté de la presse, en tant que droit constitutionnel confirmé et son engagement à défendre et à la promouvoir celle-ci quelque soit le coût’’. Le ministre a noté que par l’adoption de ce choix, la Mauritanie se positionne aujourd’hui, à la tête des pays et nations les plus attachés à la liberté de presse et rappelé que l’ONG reporters sans frontières vient de classer la Mauritanie, cette année et pour la 3ème fois, au premier rang des pays arabes en matière de liberté de presse. Il a, enfin, rappelé les conférences et rencontres annuelles que le Président de la République avait toujours accordé à la presse lors du grand oral annuel et en marge de ses visite. Quant au président du comité national du respect d’éthique et de déontologie (CRED), Dr. Abderrahmane Ould Horma Ould Babana, a appelé l’Etat à mettre son poids et ses relations au service de la libération du journaliste Ishagh Ould Moktar. Il a ajouté que sa structure avait organisé plusieurs stages et formations et élaboré deux codes déontologiques pour la couverture médiatique des élections législatives, présidentielles et municipales. Lui succédant, le doyen de la presse, M. Ahmed Salem Ould Moktar Salem, a soulevé un certain nombre de doléances relatives à l’amélioration des salaires et au règlement de la situation des collaborateurs au niveau des établissements publics de l’information. De son côté, le secrétaire général de l’association des journalistes mauritaniens, M. Moussa Ould Behli, il a reconnu que l’Etat a réalisé des avancées considérables sur la voie de la libéralisation de la presse et adopté en la matière un arsenal juridique performant, en dépit de certaines contraintes qui persistent encore.
AMI
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