Le Collectif de défense de Ould Debagh a organisé , lundi 22 avril, une conférence de presse à l’hôtel Wissal de Nouakchott. Me Mohamed Salem Ould Bouhoubeyni, Me Yezid Ould Bamba Ould Yezid et leur homologue français Me Williams Bourdon du barreau de Paris, ont animé cette conférence, à laquelle ont assisté plusieurs parents et proches de l’accusé.
Prenant la parole, Ahmed Salem Ould Bouhoubeyni a indiqué que " la réalité des faits a été caché à l’opinion publique mauritanienne, et il faut comprendre que la Mauritania Airways était une société sans capitaux publics, sans argent du contribuable mauritanien". Selon lui, est d’autant plus important qu’aujourd’hui les ressources minières et l’avenir des générations futures de Mauritanie sont pillés et exportés".
"Au lieu de s’occuper des nombreux maux dont souffrent les populations et les pillages orchestrés, les gens continuent à traquer injustement les cadres du BSA, l’élite qui est victime de l’arnaque de la part de ses partenaires tunisiens" note Ould Bouhoubenny
Ould Debagh devait être dans les normes décoré et honoré pour les loyaux services rendus à l’armée mauritanienne à la quelle il a porté secours en réquisitionnant les avions de Mauritania Airways et payé cash le transport des troupes et de carburant avec les moyens du groupe Bouamatou, dira l’avocat. "Ould Debagh, poursuit-il est otage pour d’autres raisons, et je peux citer parce que Bouamatou n’est pas là ", ajoutera-t-il.
"Les conditions de détention du vice-président du Groupe BSA ne sont pas des meilleures, il est mal soigné, il n’a pas la possibilité de rencontrer ses parents et avocats" précise l’avocat.
Me Mohamed Salem Bouhoubeyni et ses collègues ont abondé dans le même sens tout en affirmant que " le Groupe BSA n’a jamais eu ni de problèmes avec les impôts et taxes et n’a ni d’arrières pour le fisc et c’est un Groupe qui n’a jamais attendus les marchés publics et projets". Et les avocats du collectif de défense de conclure en disant que le Groupe n’a jamais sollicité des interventions de la part de l’Etat, amis au contraire c’est l’Etat qui demandait au Groupe des aides , des interventions et des services. Source : tawary
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