L’Agence de Coopération et de Recherche pour le Développement (ACORD) tient son conseil d’administration du 26 au 30 mars dernier à Nouakchott. Ce conclave de l’Ong internationale a été l’occasion pour les membres, de passer en revue l’ensemble des activités...
...et des opérations effectuées à travers le monde, en Afrique particulièrement. Ong de droit britannique, ACORD est présente dans 18 pays africains dont la Mauritanie admise depuis 1995 et qui abrite pour la première fois le conseil d’administration.
Ils sont venus de tous les horizons du monde pour répondre à la convocation du Conseil d’Administration de l’une des Ong les plus en vue de la planète. La présence d’ACORD en Afrique, notamment en Mauritanie, est visible dans le domaine de la sécurité alimentaire et l’eau, au niveau des agriculteurs et des éleveurs pasteurs, dans la lutte contre la sécheresse et la pauvreté et ce particulièrement dans les deux Hodhs et le Gorgol, confie Mohamed Lemine Housein, son représentant dans notre pays. L’autre action de l’Ong consiste à former les anciens esclaves pour les outiller avec les facteurs de production pour lutter contre la pauvreté. ACORD intervient globalement donc, pour les moyens d’existence, dans le VIH-SIDA, la décentralisation et la bonne gouvernance et tout ce qui est genre, a indiqué Mohamed Lemine selon qui, la tenue de ce conseil d’administration en Mauritanie revêt un caractère particulier car, Nouakchott connaîtra toute l’évaluation de tout ce qui a été fait auparavant. A l’en croire, « ACORD est l’une des organisations non gouvernementales les plus présentes en Afrique». Pour sa part, Mr. Ousseynou Ngom, directeur exécutif d’ACORD, a souligné que son organisation soutient les populations pour la commercialisation de leurs produits en mettant l’accent sur les femmes. «La Mauritanie fait partie de l’un des programmes panafricains que nous avons. Là nous essayons de faire des choses plus importantes pour amener le contexte mauritanien sur notre pensée panafricaine globalement » a-t-il déclaré en marge de la réunion du conseil d’administration. Selon le directeur exécutif, «La Mauritanie est un pays où nous avons de bons résultats et nous allons continuer à soutenir le pays ». Abordant dans le sens indiqué par Mohamed Lemine Houssein, il a redéfini les domaines d’intervention de l’Ong. «Nous intervenons sur la sécurité alimentaire, l’irrigation, la formation, la semence, la commercialisation …». Par rapport à l’insécurité alimentaire qui sévit en Afrique, M. Ngom a indiqué qu’en Afrique de l’Ouest «nous avons eu un problème particulier lié à la sécheresse et le changement climatique qui pose un défi nouveau. Nous travaillons donc sur des questions d’adaptation car les populations elles mêmes essaient de s’adapter et nous les accompagnons dans ce processus ». Pour ce faire, les responsables d’Acord ont visité certaines zones au niveau du fleuve où ils ont créé des espaces pour les populations. «L’agriculture familiale est notre point focal. Et partout en Afrique c’est là où nous mettons l’accent », a-t-il précisé. Revenant sur le cas de l’insécurité alimentaire, Mohamed Lemine Houssein a révélé que l’Ong ACORD a contribué avec le gouvernement mauritanien sur l’évaluation des coûts pour lutter contre l’insécurité alimentaire. «Nous avons évalué les besoins à 100 millions d’euros. Et pour cette année, le gouvernement a déjà pris la moitié». Compte rendu Ibou Badiane
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