Amadou Toumani Touré (ATT) le président malien déchu par putsch a affirmé le 28 mars à l’Afp être à Bamako et ne pas être "prisonnier" refusant d’indiquer où il se trouve et de donner des indications sur le contexte (avait-il un revolver sur la tempe?) dans lequel il a...
...tenu de tels propos, pouvant blanchir le junte de sa séquestration et rendre caduques, les appels de la communauté internationale à sa libération.
4 personnalités des 14 arrêtées lors du putsch dont le dauphin Modibo Sidibé ont été elles, carrément remises en liberté, la soirée du 27 mars par la junte (CNRDRE) . La junte a affiché qu’elle entendait s’installer, en adoptant une Constitution de quelque 70 articles qui sera en vigueur durant la transition. Le texte consacre la prééminence des militaires. Le putsch semble donc consommé en l’absence d’une résistance armée, la seule, à mesure d’infléchir ceux qui viennent au pouvoir par les armes et les dirigeants de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), réunis en sommet à Abidjan, envisagent une transition. Une délégation de chefs d’Etat ouest-africains conduite par l’Ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Cédéao, doit se rendre jeudi 29 mars à Bamako pour en discuter avec la junte. Ce sera donc le retour à un nouvel ordre constitutionnel, sans ATT.
Et il n’est pas exclu que le chef de la junte malienne soit candidat, s’il démissionne de l’Armée, comme c’est l’usage.
Le pouvoir -comme on dit- serait bien au bout des fusils.
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