Le refus opposé par Mohamed Yahya Ould Horma vice-président de l’UPR à la formulation par le journaliste Nema Oumar, directeur du journal «El Hourriya» de ses questions, lors d’une conférence de presse organisée la soirée du 27 octobre à l’occasion de...
...la tenue de la 9eme session du bureau exécutif de parti, démontre le décalage entre les déclarations et la réalité.
L’UPR qui a beau se présenter parti républicain, attaché aux libertés, se découvre plutôt opposé à la liberté d’expression et adepte du musellement et de la rétention de l’information, en empêchant un journaliste -et pas n’importe lequel- de poser ses questions, sous le prétexte stalinien quil doit s’en tenir à des thèmes fades tels l’inutile réunion du bureau exécutif de ce détéstable parti ainsi que le fameux dialogue, dont on attend au delà du cérémonial, les résultats.
Le vice-président de l’UPR responsable de cette atteinte aux droits des journalistes a pourtant accepté une première question relative à la hausse des prix, puis refusé à Nema Oumar de poser ses questions pour des raisons qui restent à élucider.
Notre confrère invité à cette conférence de presse n’avait d’autre choix que de se retirer. Ould Horma qui a voulu canaliser ses questions et sa pensée, l’a empêché de faire son travail.
Un exploit. Un bon bilan surtout pour un parti n’arrive pas à naitre des cendres de la quadrature (Ppm-Prds-Indépendants-Adil), un parti à chicanes, toujours à la traine, le dernier à être informé du report des sénatoriales d’Avril, un parti sans coeur et sans âme collant telle une sangsue à un symbole qui le méprise, lui préférant "El Asr", "Dhouhr" et "le Sursaut", un parti assumant sans conviction ce qui plaira au Prince.
Il est bien dommage qu’un journaliste de la trempe de Nema Oumar ait accepté au départ de se rendre à une activité UPR. Bad company, ce n’est pas seulement un groupe de musique !
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