Une caravane de sensibilisation pour la « paix et la non violence » sera organisée du 25 septembre au 1er octobre prochain dans les moughataas d’El Mina, de Sebkha, de Dar Naim, d’Arafat et de Ryad. L’annonce a été faite à l’occasion d’un point de presse organisée le 15 septembre...
...dernier par l’Ong « Monde sans guerre et sans violence » et l’Organisation pour l’intégration africaine (OIA) qui en sont les initiatrices.
C’est pour combattre la violence sous toutes ses formes et promouvoir une société paisible que les initiateurs du projet comptent organiser cette caravane qui touchera les jeunes et les citoyens des quartiers périphériques où la recrudescence de la violence a refait surface depuis un certain temps.
A en croire les organisateurs, cette caravane est loin d’être «une action politique déterminée, ni une action sociale encore moins une simple activité culturelle mais un ensemble d’idées et un style de comportement que nous voulons véhiculer et inculquer aux populations aussi bien à Nouakchott qu’à l’intérieur du pays».
Selon les initiateurs, il s’agit de «combattre toutes formes de violence qui prennent des proportions inquiétantes dans notre capitale».
Le projet concerne, outre les deux Ong initiatrices, le réseau des ambassadeurs pour la paix présidé par M. Djigo Hountou Aliya, capitaine à la retraite, ancien hakem et ancien député qui a mis son organisation à contribution pour prêcher le message de la paix et de la non violence.
C’est dire que l’initiative en soi est noble même si dans la pratique les difficultés risquent de surgir dans la mesure où les organisateurs déplorent le manque de moyens financiers pour sa mise en œuvre. C’est pourquoi, les initiateurs ont appelé à la contribution de tous, notamment les autorités afin que cette caravane puisse se dérouler dans de bonnes conditions au profit de tout le peuple mauritanien.
L’Ong « Monde sans guerre et sans violence » avait organisé en novembre 2009, une marche populaire à l’occasion du passage de la caravane mondiale pour la « paix et la non violence » qui a sillonné des centaines du pays du monde. Cette marche a vu la participation des autorités, de la société civile et des citoyens épris de paix.
Avec cette caravane envisagée au moment où notre pays traverse une crise socio-politique marquée par des contestations populaires, des difficultés relatives au dialogue politique, le projet semble être bien choisi pour appeler les uns et les autres à faire preuve d’abnégation et de tolérance.
Ibou Badiane
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