Le directeur de cabinet de Cheikh Mohamed El Hacen Ould Deddew a apporté des explications sur la brève arrestation de l’Erudit à l’aéroport de Tunis. Selon lui le nom du Cheikh figurait sur une liste de personnes interdites de séjour en Tunisie.
Une mesure datant du régime de l’ancien président Ben Ali allergique aux barbes sinon aux avis de recherche lancées du temps de Ould Taya.
Le député Ould Mini en avait fait les frais il y a quelques mois à Alger quand de passage dans ce pays (en 2011) il avait été brièvement interpellé pour un avis de recherche lancé par la Mauritanie en 2003.
Avis, qui n’a pas été retiré malgré l’amnistie de 2005 . Comme quoi, nos services de sécurité ne font pas leur boulot en retirant les avis de recherche qui ne se justifient plus. Ils laissent ainsi des citoyens mauritaniens à la merci d’un sécuritaire robotisé planqué derrière son terminal dans l’une des capitales du monde. «Deddew» avait quitté Nouakchott, le 6 septembre destination de l’Arabie saoudite. Il est passé par la Tunisie afin de prendre part à des activités menées par le parti tunisien «Nahda».
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