Un émissaire de Zuma chez Aziz   
06/09/2011

Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, chef du comité des médiateurs africains sur la crise libyenne, a reçu mardi7 septembre un émissaire du Sud-Africain Jacob Zuma, autre médiateur africain, qui ne reconnaît pas les nouvelles autorités libyennes.



Charles Nqakula, conseiller politique de Jacob Zuma, a expliqué avoir remis au chef de l’Etat mauritanien un message de son président, sans en divulguer la teneur, dans une déclaration rapportée par l’Agence mauritanienne d’information (AMI, officielle).

 "J’ai discuté avec le chef de l’Etat de nombreuses questions importantes pour les deux présidents, notamment en ce qui concerne le continent africain et la volonté partagée de souligner l’importance d’asseoir une base de travail commun et de traiter les questions africaines, surtout celles ayant trait aux conflits, aux guerres et à la famine que connaissent de nombreuses zones comme la Somalie et le Kenya où les populations souffrent des effets de la sécheresse.

Cela nous pousse à agir ensemble pour une vie meilleure pour toutes les populations du contient africain", a affirmé M. Nqakula. Les discussions ont été "fructueuses", a-t-il ajouté, indiquant sans plus de détails avoir été dépêché par M. Zuma dans de nombreux pays liés à l’Afrique du Sud par des relations spéciales, dont la Mauritanie.

Charles Nqakula a été reçu lundi à Alger par le président algérien Abdelaziz Bouteflika, selon l’agence officielle algérienne. Aucune indication n’a pu être obtenue sur son programme. Avec le président mauritanien, "les discussions ont porté sur la situation en Libye et les efforts déployés par l’Union africaine (UA) à la lumière de l’initiative africaine" de médiation, a déclaré à l’AFP une source officielle mauritanienne, sans plus de précisions.

Mohamed Ould Abdel Aziz dirige le panel des médiateurs de l’UA, comprenant aussi le Malien Amadou Toumani Touré, le Congolais Denis Sassou Nguesso, l’Ougandais Yoweri Museveni et le Sud-Africain Jacob Zuma. Depuis le début de la rébellion libyenne, mi-février, l’UA a prôné une issue politique négociée au conflit, demandant à plusieurs reprises, en vain, l’arrêt des bombardements de l’Otan sur la Libye.

L’Afrique du Sud et la Mauritanie font partie des pays qui n’ont pas officiellement reconnu le Conseil national de transition (CNT, nouvelles autorités libyennes). Jacob Zuma a refusé d’assister à la conférence internationale sur la Libye le 1er septembre à Paris, où était présent Mohamed Ould Abdel Aziz.(AFP)

 


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