Le ministre mauritanien des affaires étrangères Hamady Ould Hamady qui s’exprimait le 15 juin au nom de l’Union Africaine (UA) devant le conseil de sécurité a critiqué les frappes de l’Otan menées contre les milices et l’arsenal meurtrier de Kadhafi. L’UA a demandé...
...fin mai la fin des bombardements de l’Otan sur la Libye, indispensable -selon elle- pour ouvrir la voix à une solution politique qu’elle a de nouveau défendue lors d’un mini-sommet extraordinaire à Addis abeba.
De son coté l’Afrique du sud a accusé le 15 juin l’Otan de prendre délibérément pour cible Kadhafi et mis en garde contre "la paralysie" que la mission de l’alliance atlantique en Libye pourrait faire subir au conseil de sécurité sur d’autres actions.
La ministre sud-africaine des affaires étrangères Maite Nkoana-Mashabane a lancé un avertissement voilé au conseil de sécurité sur le fait que les frappes de l’Otan freinent les efforts pour se mettre d’accord sur une résolution sur la Syrie.
En tant que membre du conseil de sécurité, l’Afrique du sud avait pourtant voté en faveur de la résolution 1973 de l’Onu en mars qui a autorisé les opérations militaires en Libye pour protéger les civils.
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