Une saoudienne arrêtée le 15 mai après avoir diffusé sur internet une vidéo la montrant au volant d’une voiture a été remise en liberté lundi 30 mai. Manal Alcharif est accusée d’avoir "souillé la réputation du royaume à l’étranger et incité l’opinion" à la contestation.
"Elle a été remise à la garde de son père et sera poursuivie ou l’affaire sera classée", a dit à Reuters l’avocat et militant des droits de l’homme Ahmad al Rachid, qui suit l’affaire. La législation en vigueur en Arabie saoudite n’interdit pas formellement aux femmes de prendre le volant, mais ne reconnaît que les permis de conduire délivrés localement, titre auquel aucune conductrice ne peut prétendre. Pour travailler, voyager ou même subir certaines interventions chirurgicales, les Saoudiennes doivent en outre posséder une autorisation écrite de leur époux, de leur père, d’un frère ou d’un fils.
|