La France demande que Lemine Ould Dadde, ancien Commissaire aux droits de l’Homme, incarcéré à Nouakchott depuis le 20 septembre pour détournements de fonds publics, bénéficie d’un procès "juste et équitable", a déclaré jeudi le ministère français...
...des Affaires étrangères. "Nous souhaitons que Lemine Ould Dadde bénéficie de toutes les garanties de procédure ainsi que d’un procès juste et équitable", a affirmé lors d’un point-presse la porte-parole adjointe du ministère, Christine Fages. "Nous suivons de très près la situation" de cet ancien Commissaire mauritanien aux droits de l’Homme, à l’action humanitaire et à la société civile, depuis son incarcération, a-t-elle ajouté. "Notre ambassadeur à Nouakchott est en contact régulier avec la famille du prévenu, et notamment avec son épouse, citoyenne française. Il veille à ce que celle-ci puisse exercer son droit de visite", a précisé Christine Fages. En octobre, l’avocat du prévenu avait estimé que son client ne pouvait être jugé que par la Haute cour de justice puisqu’il avait rang de ministre au moment des faits, ce que réfute le parquet. M. Ould Dadde est accusé de malversations, détournements et dilapidation d’un montant de 271 millions d’ouguiyas (750.000 euros) pendant l’exercice de ses fonctions de septembre 2008 à août 2010.
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