Le Premier ministre Moulaye Ould Mohamed Leghdaf s’est réuni le 10 avril avec le bureau de l’Union Nationale du Patronat Mauritanien. Il semblerait que l’ordre du jour soit l’amorce d’un dialogue sur les doléances du patronat mauritanien éprouvé...
...par la décrêpitude économique, le fisc et les chinoiseries de Sidi Ould Tah . M. Ould Leghdaf a tenu par la suite une réunion de travail avec les représentants des dix neuf centrales syndicales (dont des centrales peshmergas) en présence de Madame Mati Mint Hamadi, ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration. A l’ordre du jour rapporte-t-on, l’amorce d’un dialogue avec les partenaires sociaux, sur les problématiques du travail, de l’emploi et des revendications syndicales. Médiocre et effacé le Premier ministre Ould Mohamed Leghdaf tente vainement d’accompagner l’élan présidentiel sans y parvenir, constituant un vrai boulet au pied du président de la République .Promettant monts et merveilles dans des déclarations sans saveur genre : l’arabité récusée par la suite ,les centrales éoliennes et à gaz, les 100.000 terrains, les 17 000 emplois) le Premier ministre brille par son inexpérience, sa superficialité et son clanisme .
Les observateurs estimaient qu’il ne survivrait guère aux soulèvements populaires des siens à Fassala et El Ghaira quand les populations avaient défié en février et mars derniers, l’autorité de l’Etat et détruit des infrastructures publiques en guise de protestation contre la politique menée par le Premier ministre et son gouvernement décrié dont le départ constitue la principale doléance des Mauritaniens toutes tendances confondues.
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