Des policiers ont agressé physiquement des journalistes qui couvraient une manifestation de la coordination de la jeunesse du 25 février sauvagement réprimée le 25 mars dernier. Des journalistes dont Ahmedou Oud Wedia vice-président du Regroupement de la Presse Mauritanienne...
...(RPM) Mohamed Ould Maloukif directeur du site «Tawarry», Oubeid Ould Imigine directeur du site «Initi» et Haiba Ould Cheikh Sidatty directeur d’ «alakhbar.info» ont été insultés et agressés par des policiers alors qu’ils étaient en plein exercice de leur fonctions qui sont de constater, de comprendre et de partager.
Il s’agit d’une dangereuse dérive visant à terroriser les journalistes pour les dissuader de couvrir les manifestations de la jeunesse qui secouent Nouakchott depuis le 25 février dernier.
Une dérive dénotant du mépris de la presse par certains policiers zélés et certainement médiocres.
La question est maintenant de savoir ce que feront les journalistes face aux violences policières dans un Etat qui se targue de respecter la liberté de la presse et qui selon des organisations comme RSF, constitue un «modèle» en la matière dans le monde arabe. "Modèle", disent-ils ?
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