| Les sénateurs ont discuté au cours de leur dernière séance plénière le projet de loi relatif à l’aide à la presse privée. Me Hamdi Ould Mahjoub le ministre de la communication et des relations avec le parlement (et le meilleur ministre de l’actuel cabinet) a indiqué que ce projet de loi intervient pour enraciner les valeurs démocratiques, pour soutenir et consolider l’ouverture...
...politique et médiatique, soulignant qu’il vise également à favoriser la naissance d’une presse indépendante, laborieuse, objective et apte à contribuer de manière active au renforcement du développement économique et social du pays.
Le ministre a regretté l’état dans lequel se trouvait la presse privée, qui a conduit "à des conséquences déplorables aussi bien pour les informations publiées que pour le lourd fardeau supporté par l’Etat à travers l’imprimerie nationale, qui s’est trouvée dans l’obligation d’éditer 229 publications en 2009 et 237 en 2010 ", a- t-il dit.
Il a répondu par aux questions des sénateurs, indiquant que l’aide visée par ce projet de loi est destinée aux publications qui ont réussi à se fusionner à créer des institutions réelles de presse capables de contribuer activement à l’éclairage de l’opinion publique.
Le ministre a déclaré en outre que les autorités publiques, en premier lieu le Président de la République, ne sont pas satisfaites de la qualité de l’information produite par les médias officiels. Mais qu’attendent-elles donc pour les virer et recruter de vrais journalistes qui courent dans la rue et sont même devenus « Peshmergas» faute de perspectives ?. Il ne sert à rien de tout jeter sur le passé. De dire que tout est à l’étude, que des lois sont élaborées, que des zigues sans niveau seront formés et…et…
Ceux qui lisent certaines dépêches, écoutent les journaux de la Radio ou de la Télévision publique sont sidérés. Ils changent vite de disque. Ils comprennent vite qu’ils ont affaire à de piétres amateurs.
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