Les pluies enregistrées ces dernieres 72 heures ont causé d’immenses dégâts. Trois personnes en sont mortes, des villes baignent dans l’eau et plusieurs régions sont coupées du pays . A Nouakchott, capitale de la Mauritanie un quartier inondé à El Mina...
...a été déménagé par les autorités vers une zone plus sûre .
A Kaédi, plusieurs quartiers de la capitale du Gorgol ont été envahis par la flotte et leurs habitants sont devenus subitement sans domiciles.
La route nationale N°1 (route de l’espoir) qui relie Nouakchott (sur 1200 kms) à Nema, capitale du Hodh Charghi a été (de nouveau) le 18 août coupée en deux par les ruissellement des eaux au niveau de Kamour (localité de l’Assaba). Plusieurs villages sont ainsi sinistrés car les eaux ont emporté maisons, cultures et bétail. Le maire de kamour a lancé un appel à l’aide nationale et internationale. Les travaux effectués par l’Etablissement National pour l’Entretien Routier (Ener) pour rétablir le trafic au niveau de Kamour n’ont pas résisté aux premières gouttes d’eau .
Ce qui en dit long sur l’incompétence et la médiocratie qui prévalent au niveau de l’Ener et l’Attm .
Avec la rupture du trafic sur cet axe routier, c’est pratiquement la moitié de la Mauritanie (Assaba et Hodhs) qui se retrouvent isolés. Pour rétablir le trafic, la solution pourrait consister à mettre en place des ponts flottants utilisés dans le militaire dit-on.
Pour le moment les conséquences de la rupture du trafic commencent à se faire sentir. Une pénurie de carburants est déjà signalée à Kiffa et le ravitaillement de Nouakchott en viandes rouges en pâtira dans les jours qui suivent, si le trafic n’est pas rétabli. Dans la wilaya du Brakna deux grandes villes de cette région du centre, sont sinistrées Il s’agit d’Aleg où trois quartiers baignent sous les eaux et Mahgta lahjar qui a été entièrement submergé par les eaux ruisselantes, obligeant les autorités a couper la fourniture de l’électricité aux populations . Le commissariat à la sécurité alimentaire (CSA) a dépêché des aides aux populations sinistrées mais il n’est par certain qu’elles puissent dépasser le Brakna pour atteindre les populations notamment à Kamour qui est en réalité, la porte vers l’Est Mauritanien.




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