Cheikh Ould Sid’Ahmed:Un commis de l’Etat   
29/06/2010

Tout Etat démocratique et républicain  -comme le notre-  doit mener une politique bâtie autour de deux grands piliers pour: - d’une part, assurer la sécurité et la stabilité dans une sous – région rongée par des crises latentes et de plus en plus confrontée aux phénomènes planétaire du terrorisme...



...de l’immigration et du trafic de stupéfiants,  et,
- créer les conditions pouvant soutenir la croissance économique et lutter contre la pauvreté et conséquent améliorer le niveau de vie de populations vulnérables parfois isolées et éloignées, d’autre part.

Dans le cadre de l’exercice du Pouvoir, la terminologie utilisée désigne ces deux piliers par les Hommes de Confiance et les Hommes de Connaissance. Dans les faits, la confiance doit être le critère principal pour les responsables mais celles accordées aux Hommes en charge des questions sécuritaires et diplomatiques, tout à fait spéciale parce que nécessitant la loyauté, la fidélité et la discipline, à toute épreuve.

Ce type de confiance peut ne pas être nécessaire quand il s’agit de responsabilités purement techniques ou professionnelles. Ces dernières doivent, d’ailleurs, être régies par plus que la loyauté à une étape politique, la fidélité à la Nation et avoir comme devise, comme le martelait souvent Feu le Président Moctar Ould Daddah «construisons ensemble la Mauritanie» afin que le service public soit au – dessus de toutes les considérations pour mieux répondre aux attentes de notre grand Peuple.

Il est évident qu’un administrateur, un médecin, un économiste, un juriste, un ingénieur, un enseignant ou un comptable pour ne citer que ceux - ci sont des compétences capables de  transformer et de mettre en exécution les programmes et les projets découlant des orientations de tout Pouvoir Exécutif indépendamment de leurs appartenances politiques.

L’une des raisons de ce que beaucoup appelle la ’’dérive’’ de notre pays est due au fait que souvent, on a confondu l’allégeance à la compétence tout en sachant que les deux sont compatibles. Par le passé, la loyauté était le critère principal  qui laissait le champ libre aux fonctionnaires de faire preuve de zèle et de  se dédouaner des qualifications requises pour les fonctions qu’ils occupent.

Ce jeu de dupes  fera du service public une éternelle  victime. Les fonctionnaires mauritaniens ont souvent  trouvé la parade devant les exécutifs qui se sont succédés. Ils prenaient leurs cartes de membres aux partis aux pouvoirs et faisaient alors comme bon leur semblait. C’était la loyauté, qu’on leur demandait, non ?

 Ne serait-il pas plus judicieux de développer une nouvelle classe celle des fonctionnaires – commis de l’Etat?

Ce train est déjà sur les rails dans la Mauritanie Nouvelle issue de la présidentielle du 18 juillet 2009 remportée haut la main par le président Mohamed Ould Abdel Aziz dans laquelle il a été démontré que la confiance n’exclut pas le contrôle, que la sanction n’épargne personne quelque soit sa fidélité et que les compétences seront réhabilitées.

A l’heure où la Mauritanie a renoué avec ses partenaires au développement et obtenu plus de 3 milliards de dollars de ses partenaires au développement au cours de la Table ronde de Bruxelles, la priorité doit être à la mobilisation de ces ressources et au renforcement de notre capacité d’absorption pour mettre en œuvre les grands chantiers de développement issus du programme pour lequel le Peuple mauritanien, dans élan historique, a élu au premier tour le Président Mohamed Ould Abdel Aziz.

La Table ronde de Bruxelles a montré que politiquement la page est tournée et que la Mauritanie a la confiance et la considération de ses partenaires bilatéraux et multilatéraux.

Dans ces jours de coupe du monde de foot-ball, on est tenté de dire que la balle est le camp des Hommes de métiers qui doivent préparer les dossiers pour mettre en chantiers les financements obtenus pour une période de trois ans, semble - t - il. Heureusement, notre pays a des Femmes et des Hommes dont les compétences et les expériences permettront de relever ce défi.

Tahalil va consacrer une série d’articles pour mettre en relief, certains cadres qui ont servi le pays. Dans ce nous consacrons ce premier numéro à Monsieur Cheikh Ould Sid’Ahmed l’ancien Directeur des Travaux publics étant donné que le programme électoral du Président  de la République Mohamed Ould Abdel Aziz est principalement centré sur les infrastructures de base car le développement est fonction de l’importance du capital fixe.

Cet ingénieur a dirigé une Direction qui est à la croisée des chemins avec souvent de mauvais perdants lorsqu’il s’agit de l’attribution de marchés (de la compétence d’ailleurs de la Commission Centrale des Marchés).


Les ouvrages qu’exécutent cette Direction sont ouverts au public qui peut s’adonner à tort ou à raison à tous les jugements et qualificatifs. C’est, d’ailleurs, une de nos vertus, nous mauritaniens, de s’en prendre à tout en considérant que nous connaissons tout, sans modestie.

Cette situation marquée bien souvent par des règlements de compte ne peut que porter préjudice à notre pays où chacun à sa place dans le respect des lois de la République.

Le débat aujourd’hui télévisé de nos députés a mis en évidence l’intérêt qu’ils portent à la chose publique et leur souci de ne pas confondre vérité et amalgame pour éviter la confusion et les jugements sans fondements.

Notre souci n’est ni de défendre, ni d’attaquer mais de chercher à mettre en valeur des ressources humaines dont les compétentes sont avérées sur le plan national et le plan international. De ce fait, la présentation des qualifications et des expériences de Monsieur Cheikh Ould Sid’Ahmed nous semble sans objet.

 Dans la Mauritanie Nouvelle que le Président Mohamed Ould Abdel Aziz est en train de mettre en place sagement, calmement mais aussi surement, ces compétences permettront au Chef de l’Etat de concrétiser ses ambitions et sa volonté pour faire de la Mauritanie, un îlot de prospérité au carrefour des continents, même si le territoire du pays est majoritairement désertique.

Ahmed Miske Ould Ghoulam
Journaliste, Freelance

 


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Commentaires
NACER
bleil.m@yahoo.fr
2010-06-30 18:36:38

C’est bien ecrit et trés cohérent n’en deplaise aux tirailleurs du site francais Cridem qui cible nos ressources et veut decredibilser notre presse et une categorie de nos cadres pour des motifs clairs

NACER
beilil.m@yahoo.fr
2010-06-30 18:28:29

 raisonnement coherent. Oui pour la competence et l’experience au service de la Mauritanie Nouvelle sous la conduite du president Mohamed Ould Abdel Aziz om il ya de la pmlace pour tout le monde. Non aux mediocres, aux ragots, aux insultes et à la petitesse d’esprit (et du reste) 

mohamed limam
mlimam@gmail.com
2010-06-30 16:06:23

cheikh ould sidahmed c’est le plus grand ingenieur de genie civil de Rim.il fut mon chef.il est correct mais les magouilleurs ne l’aiment à cause de son intelligence. le president Aziz doit le rappeler

Diop
Diop1@live.fr
2010-06-30 15:48:29

Initiave louable que celle de consacrer une rubrique aux grands commis de l’Etat comme Cheikh Ould Sidahmed qui ont servi loyalement et efficalement ce pays et qu’une nouvelle génération de jeunes loups incompetents et délateurs veulent enterrer prematurement. Merci M Miske

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