Les travaux du 25ème Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de France et d’Afrique ont débuté, lundi 31 mai en début d’après-midi, à Nice (Sud-est de la France), en présence du président Mohamed Ould Abdel Aziz, arrivé dimanche 30 mai à Nice.
Accueilli à son arrivée par le Préfet de Nice et l’ ambassadrice de la Mauritanie en France, S E Madame Emat mint Aounen, le Président de la République est accompagné par une délégation comprenant Mme Naha Mint Mouknass, ministre des affaires étrangères et de la coopération et Messieurs. Ba Housseinou Hamady ministre de l’environnement , Sidi Ould Tah, ministre des affaires économiques et et Cheyakh ould Ely, directeur du cabinet du Chef de l’Etat. Le Sommet a débuté le lundi avec les chefs d’Etat, de gouvernement ou de délégations de 51 pays d’Afrique avec le Président français Nicolas Sarkozy autour de la thématique : "les enjeux politiques majeurs du 21ème siècle". Les dirigeants d’une quarantaine de pays se sont retrouvés à Nice pour ce 25e sommet Afrique-France, co-présidé par le Français Nicolas Sarkozy et l’Egyptien Hosni Moubarak. Le président Sarkozy, qui inaugure son premier sommet du genre, a accueilli 33 chefs d’Etat et 5 chefs de gouvernement au Palais de l’Acropolis de Nice. Trois thèmes principaux sont au menu de cette rencontre qui durera jusqu’à mardi en milieu de journée: la place de l’Afrique dans la gouvernance mondiale, la sécurité et les enjeux d’environnement liés au climat. La place de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité de l’ONU a déjà donné lieu à des débats tendus dimanche 30 mai entre ministres des Affaires étrangères. L’Afrique, qui représente 27% des Etats membres des Nations unies, ne dispose que de trois sièges de membres non permanents au Conseil de sécurité, dominé par cinq membres permanents (Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France) dotés d’un droit de veto. En 2005, les pays africains ont adopté une position commune sur cette réforme: ils réclament deux sièges permanents avec droit de veto et au moins deux sièges non permanents supplémentaires. A Nice, ils défendent cette position tandis que la France plaide pour un élargissement progressif, commençant par un siège permanent. Parmi les chefs d’Etat présents à Nice, dont le centre était quadrillé par les forces de l’ordre, figurent notamment le Sud-africain Jacob Zuma, avec lequel M. Sarkozy a déjeuné, et l’Algérien Abdelaziz Bouteflika, aux relations difficiles avec la France. Seuls deux des 53 pays africains sont absents: le Zimbabwe, dont le président Robert Mugabe est en disgrâce internationale, et Madagascar, en pleine crise politique. Ce 25e sommet, présenté comme celui du "renouveau", s’ouvre pour la première fois à des acteurs non-étatiques: parallèlement aux discussions politiques, cinq ateliers doivent regrouper des représentants de 150 entreprises africaines et 80 françaises.
IMAGES DU CORTEGE PRESIDENTIEL A NICE


L’Ambassadrice de Mauritanie en France, ici, dans la résidence du Président Mauritanien à Nice (sur la promenade des Anglais)

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